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- En entretien, poser des questions à un candidat-e sur les défis auxquels il a dû faire face au cours de ses expériences professionnelles peut aider à discerner si celui-ci ou celle-ci est enclin à apprendre de ses erreurs.
- C’est en tout cas ce qu’affirme Traci Wilk, directrice générale du développement humain à The Learning Experience et ancienne DRH de Starbucks.
- Traci Wilk veut avoir la preuve que vous avez un état d’esprit disposé au changement.
L’un des aspects les plus durs d’un entretien d’embauche est de parler de ses défauts et de ses faux pas. Parfois, la question est plutôt directe: « Quelle est votre plus grande faiblesse? » ou encore « Pourquoi avez-vous été remercié-e par votre entreprise? ».
S’il vous arrive un jour d’avoir un entretien avec Traci Wilk, elle sera susceptible de vous encourager à lui révéler « quelle a été l’expérience professionnelle qui vous a le plus challengé et dont vous avez tiré des leçons ».
Traci Wilk est DG du développement humain à The Learning Experience, une entreprise d’éducation préscolaire et un établissement franchisé de garde d’enfants. Elle a également été à la tête du département des ressources humaines de Starbucks, Coach et Rag & Bone. Elle a expliqué à Yalayolo Magazine que, lorsqu’elle demande à des candidats de partager leur expérience la plus difficile, elle n’essaye pas de déceler en eux leur tendance à ne pas respecter les deadlines ou à être insolent-e envers leur chef
Au lieu de cela, elle essaye de deviner en eux leur « état d’esprit de développement ».
Selon Wilk, si un-e candidat-e parle aisément des « choses qu’il ou elle aurait pu faire différemment », c’est un bon signe car cela montre qu’il ou elle se connaît très bien. Elle souhaite en particulier voir un-e candidat-e « partager sa réflexion et une réaction à froid sur ce qui aurait pu être mieux fait dans une situation précise, et comment il ou elle aurait appliqué cette réflexion dans d’autres situations. »
Par ailleurs, Wilk a ajouté qu’elle était généralement plus intéressée par l’aptitude d’un-e candidat-e à apprendre plutôt que par son CV. « Est-ce que cette personne s’apprêtant à intégrer mon entreprise apporte non seulement un bagage de compétences mais est également flexible, et enclin à être innovante? C’est vraiment la chose principale que j’évalue en entretien. »
D’autres dirigeants en ressources humaines disent qu’un état d’esprit de développement est la clé du succès
Le terme « état d’esprit de développement » (« growth mindset ») a été inventé par la psychologue Carol Dweck et décrit l’idée qu’un talent peut être développé. (L’opposé est l’état d’esprit fixe — « fixed mindset » — et part du principe qu’un talent est inné et ne peut plus évoluer). Le travail de recherche de Carol Dweck suggère que les personnes avec un état d’esprit de développement ont tendance à avoir plus de succès.
Le dirigeant de Microsoft Satya Nadella a dit à Bloomberg que le livre de Carol Dweck, « Mindset: The New Psychology of Success » l’a inspiré à souligner l’importance du développement personnel de ses employés. La responsable des ressources humaines de Microsoft, Kathleen Hogan, a dit au magazine Geekwire que les employés de Microsoft n’étaient pas censés prouver qu’ils sont les gens les plus intelligents dans la salle, mais sont plutôt censés « apprendre et faire ressortir ce qu’il y a de meilleur chez les gens. »
Mais si lors d’un entretien, vous avez peur d’être trop franc sur vos échecs, vous ne devriez pas le faire.
« Cela montre qu’une personne a assez confiance en elle pour être vulnérable. Je préfère intégrer dans mon entreprise une personne qui a pris des risques et a échoué, plutôt que quelqu’un n’ayant jamais pris de risque », a déclaré Wilk.
Version originale: Lea Bruel/Yalayolo Magazine
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