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Elle a l’aura des superstars. Auréolée de sa triple couronne de l’acting, à savoir un Tony Award (théâtre), un Emmy Award (télévision) et un Oscar (cinéma), Viola Davis est l’unique actrice afro-américaine à avoir décroché le Graal. Forcément, pour son premier tapis rouge à Cannes, les flashs ont crépité furieusement et les fans ont rivalisé de démonstrations d’amour, d’admiration. Humble et engagée sur bien des fronts, l’icône hollywoodienne s’est prêtée au jeu des questions pour Yalayolo Magazine.
Un Oscar, un Tony et un Emmy Award, vous collectionnez les succès et les distinctions. De quoi pouvez-vous encore rêver aujourd’hui ?
Viola Davis : Je suis toujours en quête de nouveaux projets qui mettent en valeur les femmes, et je suis toujours attentive à ceux qui valorisent les femmes de couleur. Il m’importe de laisser une trace, un héritage à travers mes rôles et leur représentation. C’est mon rêve. C’est une quête très inspirante !
C’est la première fois que vous foulez le tapis rouge du Festival de Cannes. Que représente cet événement pour vous ?
C’est tellement glamour ! Mais aussi joyeux, festif, c’est tout à fait ce que je recherche à ce stade de ma carrière. Parfois, je suis tellement prise par mon rôle et les projets sur lesquels je suis mobilisée que j’en oublie les côtés ‘sympas’ du métier. Depuis mon arrivée à Cannes, je ressens une grande joie. Marcher à Cannes avec mes talons, mon rouge à lèvres et mes belles tenues, j’adore !
Ce côté « femme fatale », vous l’endossez royalement dans votre rôle d’égérie pour L’Oréal Paris. Que représente ce statut d’ambassadrice ?
Cela signifie beaucoup pour moi. « Parce que je le vaux bien », est un motto infiniment puissant, universel. Il permet de transmettre aux jeunes femmes un rappel, un message d’encouragement afin de les inciter à prendre confiance en elles. Cette prise de conscience est primordiale. En tant que femme expérimentée, femme de couleur, je me sens le symbole de beaucoup de choses car mes semblables – peu importe la provenance géographique – réalisent que tout est possible.
A l’écran, vous avez à cœur de montrer qu’une « vraie femme » retire son maquillage avant d’aller se coucher et tous les artifices qu’elle porte à longueur de journée. Pourquoi est-ce encore un débat aujourd’hui que de le montrer et le dire ?
Les gens continuent principalement à associer les femmes à leur beauté physique extérieure. De fait, quand une femme choisit d’ôter ses artifices, cela les oblige quelque part à chercher la beauté intrinsèque à cette dernière. Une démarche demandant un effort puisque cela suppose de chercher à la connaître. On cherche à lui assigner le vernis de la superficialité. Pour toutes ces raisons, c’est un rôle à contre-emploi qui ne peut que susciter la polémique. Sinon, être complétement naturelle n’était pas pour me déplaire car cela supposait aussi moins de préparation (rires). Blague à part, je reconnais que le make-up nous donne un atout de taille pour pouvoir nous mettre davantage en valeur. D’ailleurs, il n’y a rien de mal à cela, et je tiens à le dire. L’Oréal Paris met très bien en avant cette dualité femme nature / femme sophistiquée. A chacune de choisir selon son humeur.
Quels sont les critères essentiels au choix de vos rôles ?
La localisation ! L’endroit où le film aura lieu va m’appeler car c’est aussi les gens que je vais pouvoir rencontrer là-bas. Le script a aussi son importance. Je peux embarquer dans un projet à la lecture de la personnalité à interpréter : plus le parcours est complexe, non linéaire, plus je me passionne pour le projet. J’aime les personnages qui se cherchent et qui ont pleins de dimensions.
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