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Afrimarket emmène ses investisseurs historiques dans le tour de table, dont Orange, déjà implanté dans le paiement mobile sur le continent.
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La start-up fait évoluer son modèle vers la marketplace, avec la gestion de la livraison.
- Deux nouveaux investisseurs accompagnent ce deuxième tour de table.
Le montant
Afrimarket, la start-up de transfert d’argent vers l’Afrique sous la forme de «cash to goods» (du cash pour des biens), a levé 10 millions auprès de ses investisseurs historiques (dont Orange, Xavier Niel, Jacques-Antoine Granjon), mais aussi de nouveaux, tel le fonds britannique Global Innovation Fund, Proparco (la société de financement de l’Agence Française de Développement) ou encore le business angel Olivier Mathiot.
En janvier 2015, Orange annonçait entrer au capital de la société dans le cadre d’une levée de fonds de 2,5 millions d’euros en série A. Le montant de cette participation n’avait pas été précisé.
Le marché
La plateforme qui permet de régler directement des dépenses alimentaires, scolarité ou de santé, pour le compte de proches résidant en Afrique, s’inscrit dans la tendance du paiement en ligne, et surtout mobile, très développé sur le continent. «Tous les fonds transférés en Afrique sont déposés dans un compte de cantonnement chez notre partenaire bancaire le Crédit Mutuel, qui en assure le dépôt et le contrôle», explique Afrimarket sur son site. Le groupe Crédit Mutuel tient en effet à prendre position sur le paiement au travers de Fintech.
En Afrique, c’est Orange qui est particulièrement bien implanté sur le sujet du paiement mobile avec son portefeuille «Orange Money» et le transfert avec «Orange Cash». «Orange est notre partenaire industriel, notamment via sa filiale ivoirirenne qui est présente à notre capital. Il y a beaucoup de similarités dans les pays d’Afrique francophones où Orange est le premier ou le deuxième opérateur», explique à Frenchweb Rania Belkahia, cofondatrice.
Afrimarket va aujourd’hui au-delà du transfert d’argent. Elle propose la mise en ligne de produits sur un catalogue, à acheter en ligne ou par téléphone. Elle gère également la livraison des produits dans les pays où elle est présente (Côte d’Ivoire, Sénégal, Togo, Cameroun…), à la manière d’Amazon. Reste que sur ce sujet, elle a face à elle des start-up telle Jumia de l’accélérateur Rocket Internet et Africa Internet Group (AIG). Orange a d’ailleurs également pris des parts dans AIG en avril dernier.
«Le marché est naissant; il y a de la place pour différentes typologies d’acteurs. Nous sommes vraiment sur la diaspora africaine qui représente 50 000 clients et moins de clients en local car nous avons ouvert ce segment il y a un an. Mais en terme de revenus, le local représente déjà un tiers de notre volume d’affaires, notamment grâce au mobile», précise Rania Belkahia.
Les objectifs
Cette levée de fonds doit venir renforcer le développement de la plateforme d’achat et de livraison. «Notre objectif est de déployer des commerces locaux dans chaque pays d’implantation, jusqu’au dernier kilomètre en moins de 5 jours, sur notre catalogue de produits. Nous allons favoriser la largeur de gamme (du mouton à livrer, au ciment en passant par le dernier iPhone)», présente Rania Belkahia. Des recrutements à Paris et dans les différentes filiales sont également prévus.
Lire aussi : Afrique: où se trouvent les principaux Tech hubs?
Pourquoi l’Afrique, et non l’Occident, est le fer de lance du paiement mobile
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[tab title= « Afrimarket : les données clés »]
Fondateurs: Rania Belkahia, Jérémy Stoss et François Sevaistre
Date de création: 2013
Siège: Paris
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