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Facebook utilise sa plateforme pour identifier et localiser les personnes dont il estime qu’elles peuvent présenter une menace pour le groupe et pour ses employés, a indiqué le réseau social jeudi, en réaction à des informations de la chaîne CNBC. « L’entreprise fouille son réseau social à la recherche de commentaires menaçants et, dans certains cas, utilise ses produits pour déterminer la localisation de personnes dont elle estime qu’elles peuvent être une menace crédible», affirme la chaîne dans une enquête publiée sur son site.
Une liste contenant des «centaines de noms»
Interrogé par l’AFP, Facebook a indiqué que ses équipes de sécurité utilisaient « des mesures standard dans le secteur pour évaluer et gérer les menaces crédibles de violences contre (ses) employés et (son) entreprise et en référer aux forces de l’ordre si nécessaire». Et de rappeler que cela est légal: ses conditions d’utilisation l’autorisent à recevoir les données venant des appareils des usagers, comme la localisation GPS, l’appareil photo ou les photos, si ces paramètres de l’appareil ont été activés par l’usager. CNBC a aussi affirmé que si une menace était jugée crédible, Facebook ajoutait l’individu à une liste de personnes –contenant des « centaines de noms»— transmise aux agents de sécurité de la firme, alors chargés de leur interdire l’accès aux locaux.
D’après CNBC, les critères pour être considéré comme une menace ne sont pas toujours clairs et il suffit parfois d’avoir insulté le groupe ou son patron Mark Zuckerberg sur Facebook pour y figurer. Si ce genre de mesures de sécurité n’est pas l’apanage de Facebook, CNBC relève que le groupe a la particularité de pouvoir utiliser ses propres produits pour débusquer et localiser en temps réel les menaces. Facebook a nié auprès de la chaîne de télévision placer à la légère des gens sur cette liste. Le groupe est sévèrement critiqué pour sa gestion –jugée opaque et abusive– des données personnelles de ses utilisateurs.
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Yalayolo Magazine