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Permettre aux employé·e·s de manger correctement au bureau est le crédo d’un paquet de startups, toutes plus ou moins bien financées : Lunchr, Nestor, Foodles… Du ticket restaurant nouvelle génération à la livraison de petits plats en passant par le frigo connecté, ces jeunes pousses entendent bien dépoussiérer un marché longtemps resté aux mains des plus gros, du supermarché du coin au leader des chèques restaurant.
Et dans cette course à la la lunchbox (on ne mange pas dans une assiette dans la startup nation), Foodles espère prendre de l’avance avec sa solution automatisée qui combine un service de pré-commande et des frigos connectés installés directement dans les entreprises. Un modèle BtoB de cantine plus souple et moins rasoir que le modèle habituel, qui offre une vraie alternative aux startups de livraison de repas comme Deliveroo, Uber Eats et autres Frichti. Autre différence avec ces dernières, les livreurs sont salariés de l’entreprise, « au-delà des considérations éthiques, cela nous donne une totale maîtrise de la chaîne de valeur vis-à-vis de nos entreprises clientes », estime Michaël Ormancey, CEO et cofondateur de la startup.
“Nous avons étudié tous les modèles du secteur, confie Florent Thomann, Board Member chez Creadev, et sommes convaincus que c’est le modèle gagnant.”
5000 salariés séduits
Lancée en 2015 par Clément Bonhomme et Michaël Ormancey, Foodles nourrit aujourd’hui plus de 5000 salariés par jour dans près de 50 entreprises franciliennes. Pour aller plus loin, les fondateurs viennent de boucler une nouvelle levée de fonds. Deux ans après un premier tour de table de 2 millions d’euros auprès du groupe Elior (également créateur de The Living Room, une solution concurrente dont il est difficile de trouver trace aujourd’hui), Foodles 3 investisseurs qui injectent 9 millions d’euros dans la société : Creadev, la société d’investissement de la famille Mulliez (Auchan, Decathlon, Leroy Merlin), DN capital et Adelie.
L’objectif ? Séduire de nouvelles entreprises qui commandent au minimum 30 repas par jour. Pour le salarié, qui déverrouille le frigo connecté avec une carte personnelle magnétique, les plats sont à 4,90 euros et les desserts entre 1 et 2 euros. Les frais liés à l’installation du matériel ne sont pas répercutés sur ses derniers puisqu’ils sont pris en charge par l’entreprise, de même que l’abonnement aux services Foodles. Le salarié peut également commander à l’avance les plats du jour, qui diffèrent de ceux qui se trouvent dans le frigo, afin d’être livré le jour-même avant midi.
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Yalayolo Magazine