[ad_1]
Le chant va-t-il faire partie des « soft skills » indispensables en entreprise ? Arnaud Studer, entrepreneur, en est persuadé. Il a donc décidé de déringardiser le concept très populaire en Asie de Karaoké privé, en créant des BAM Karaoké Box. Et ça marche ! Ces lieux sont plébiscités par le grand public mais aussi par les entreprises qui viennent booster l’esprit d’équipe.
À l’extérieur, la façade ne paye pas de mine. Le décor sobre et chic est celui d’un bar lounge à cocktails. On est loin de l’ambiance délurée des bars de la très animée rue Oberkampf, pourtant à proximité.
À l’intérieur, la musique est douce. Difficile d’imaginer que plusieurs centaines de personnes chantent à tue-tête dans les 11 salles de karaoké que compte le BAM Karaoké Box de République.
« Le concept de karaoké box, c’est-à-dire se retrouver entre amis (des femmes à 70 %) dans une salle complètement insonorisée, permet de se lâcher complètement et créer une véritable expérience libératrice par le chant. Le concept est populaire en Asie mais il n’existait pas cela à Paris », explique Arnaud Studer qui avoue avoir découvert le karaoké lors d’un séjour au Japon en 2011. Une véritable révélation pour ce diplômé de l’Edhec et de la London School of Economics de 29 ans qui, à peine rentré à Paris, décide de « changer la vision ringarde qu’ont les Français pour le karaoké dans un bar devant un public d’inconnus en inventant un divertissement plus agréable, haut de gamme, amusant et novateur mais surtout dans une petite salle à l’abri des regards. J’ai ainsi travaillé chaque élément du karaoké pour les rendre plus modernes (vidéo, son, choix de titres, ambiance lumineuse…) et j’ai ajouté un bar à cocktails pour en faire un lieu de célébration pour tous. BAM Karaoké Box était né. »
Grâce à une première levée de fonds de 400 000 euros, en juillet 2013, Arnaud Studer ouvre sa première adresse en avril 2014 dans le IXe arrondissement. Pour accélérer le développement en France et à l’international de BAM Karaoké Box, il effectue une deuxième levée de fonds auprès d’Experienced Capital Partners (Le Slip Français, Figaret, Jimmy Fairly…) en février 2018, auquel il a vendu un business plan ambitieux : ouvrir une vingtaine d’établissements d’ici à 2021 et devenir le leader européen du marché. En 2019, 4 ouvertures sont sur les tablettes, dont la première en Province, à Bordeaux. Deux autres sont prévues à Paris sur le second semestre et une en plein cœur de Madrid cet été. De quoi booster le chiffre d’affaires de cette société de 50 salariés qui réalisent déjà 3, 4 millions d’euros de facturation.
Désormais Arnaud Studer veut accélérer le rythme et multiplier les nouveaux projets, en propre ou par le biais de la franchise. Mais en respectant l’ADN de BAM, c’est-à-dire une décoration léchée, tropicale ou art déco, des canapés en cuir ou velours, une lumière tamisée, un bar à cocktails, un service de restauration légère… et surtout des box parfaitement insonorisés et équipes de matériels audios et vidéos dernier cri.
« L’objectif est de prendre une place dans l’offre d’animations aussi bien sur le marché grand public que celui des entreprises, ambitionne Arnaud Studer, qui travaille déjà sur des services et des produits complémentaires comme la location de bornes mobiles pour animer les soirées d’entreprises, ou la mise à disposition de catalogues de morceaux en musique. Il n’a pas fini de faire chanter les entreprises.
[ad_2]
Yalayolo Magazine