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Ça y est, le weekend annuel entre vieux amis d’école est fixé. Rendez-vous les 2 et 3 juin, en Alsace. Chouette mais comment y va-ton? Depuis Paris, Google Maps indique 452 km et 5h15 de voiture, hors pause.
Sur 48h ça fait beaucoup pour les enfants.
Autre solution: train + voiture de location. Avec la LGV, Strasbourg n’est qu’à 1h45 de la gare de l’Est. Les tarifs font grimacer, mais c’est bien plus raisonnable pour profiter du weekend.
Après vérification, pas de chance, c’est un weekend de grève. Que fait-on? Eh bien, espérons qu’elle sera finie d’ici là…
Le départ
Vendredi 1er juin. Bonne nouvelle, le train 2077 de 18h55 à destination de Strasbourg circule. Je quitte la rédaction à 17h40 — en ayant l’impression de prendre mon après-midi —, direction la maison pour récupérer enfants et bagages, puis la gare de l’Est.
Le sms surprise
A 18h50, tout est ok, nous prenons nos quartiers dans la voiture 8, parés au départ. Comme convenu, le train part cinq minutes après.
Jusqu’ici, tout va bien.
Mais à 19h02 un sms arrive: « Info SNCF: suite à un mouvement de grève national nous regrettons de vous informer que votre train 2450 du 03/06 ne circulera pas. Echange ou remboursement possible sans frais. Infos sur appli SNCF ou sncf.com ».
Il va falloir trouver un plan B.
Un numéro à 40 centimes la minute
On s’y attelle le samedi matin, motivés malgré une seule barre de 4G (à cloche-pied sur un muret au bout du jardin du gîte). Sur l’appli, il reste de la place pour d’autres trains dans la journée de dimanche, mais impossible d’échanger nos billets « cartons » (retirés à une borne ou un guichet ou envoyés par La Poste). On est obligés d’appeler le 3635.
Pendant l’attente, je découvre en navigant sur des forums qu’il semble vain d’espérer une solution par ce biais. J’abandonne alors l’appel après 5 minutes facturées 40 centimes la minute.
Une nouvelle recherche me permet de trouver un numéro vert, le 0805.90.35.35. Au bout de 28 minutes, je tombe enfin sur un conseiller. Il me dit que je dois aller à un guichet pour échanger mes billets. Mais pas d’urgence selon lui, il reste 140 places dans le train de 14h47 et 150 places dans celui de 15h47, alors pas besoin de trouver un guichet maintenant, assure-t-il, en retournant à Strasbourg dimanche il n’y aura pas de problème pour prendre des billets juste avant le départ du train.
Trouver un guichet
Pour assurer le coup — avec des enfants en bas âge, c’est plus rassurant — nous décidons quand même d’aller rapidement au guichet de gare le plus proche, à savoir Sélestat, à 16 km et 20 minutes de voiture.
Là, on apprend que le train de 15h47 est en fait déjà plein. Quand au 14h47 (qui raccourcit considérablement le weekend), il n’a plus que deux places libres et pas dans le même wagon. Mais, nous on a besoin de trois places (deux parents + un enfant + un bébé sur les genoux) et côte à côte si possible pour gérer la marmaille efficacement.
Pendant que la guichetière nous cherche une solution, je regarde sur à nouveau sur l »appli. Il y a encore des places pour ce train. Mais en cliquant dessus, message d’erreur « oups, petit problème, vous ne pouvez pas acheter de billets pour ce train ».
Le train de la dernière chance
Finalement, un miracle s’opère. « Je viens de voir qu’un nouveau train a été rajouté », dit avec entrain notre guichetière, qui ajoute peu après « c’est bon, je vous ai trouvé trois places dans un carré pour le train de 18h17 ».
Ouf de soulagement. On pourra rentrer à Paris, sans squatter les strapontins. Mais entre les coups de fil, les recherches sur le web, le déplacement à Sélestat, toute l’affaire nous a coûté trois bonnes heures sur tout le weekend.
La prochaine fois, c’est sûr, on ira en voiture.
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