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La France rêve de devenir un champion dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA) et a donc besoin que plus de chercheurs soient formés sur ses terres.
Après Polytechnique, c’est au tour de Mines ParisTech de proposer dès octobre prochain un mastère spécialisé en IA.
Intitulé « Intelligence artificielle et Mouvement » (AIMove), cette formation d’un an est destinée aux étudiants déjà diplômés d’un deuxième cycle.
Elle a comme objectif « de former les scientifiques et les ingénieurs du 21ème siècle » et de « relever les défis industriels des applications de l’IA en relation avec le corps et le mouvement », selon le communiqué.
Voici les principales thématiques qui seront abordées au cours de cette formation:
- l’IA et les défis sociétaux,
- modélisation et reconnaissance de gestes,
- machine learning,
- réalité augmentée et réalité virtuelle,
- robotique créative,
- santé personnalisée et internet des objets (IoT),
- défis de l’usine du futur,
- défis pour les véhicules intelligents etc.
Le chercheur au centre de robotique de Mines ParisTech Sotiris Manitsaris, responsable de ce mastère proposé en partenariat avec l’IRCAM Centre Pompidou, l’Idiap Research Institute (Suisse), le Centre for Research and Technology Hellas (Grèce) et le Laboratoire INREV de l’Université Paris 8, a déclaré:
« Cette formation unique réunit les plus grands professionnels européens du secteur pour former les futurs ingénieurs experts en IA et mouvement humain. Les industries concernées sont l’usine du futur, les industries de l’automobile et le véhicule autonome, le médical et les industries culturelles et créatives. L’ingénieur expert en mouvement et IA pourra prendre des fonctions en tant que responsable en machine learning, robotique collaborative, IoT, manager innovation pour l’usine 4.0, conception des systèmes interactifs basés sur le mouvement humain…«
Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 30 juin aux détenteurs d’un bac+4 ou +5 pouvant justifier de trois années d’expérience professionnelle. Le mastère étant entièrement dispensé en anglais, un niveau d’anglais correspondant à un score de 6,5 à l’IELTS (International English Language Testing System) sera par ailleurs exigé.
La France est un pays connu pour ses experts en IA, à l’image de Yann LeCun, qui dirige la division d’IA de Facebook, ou encore d’Antoine Bordes, directeur du centre de recherche européen de Facebook Artificial Intelligence Research (FAIR) à Paris. Mais le pays semble avoir du mal à les garder sur son territoire.
Interrogé sur la problématique fuite des cerveaux français dans les domaines de pointe comme l’IA, le député Cédric Villani (LREM), en charge de la mission sur l’intelligence artificielle (IA), avait récemment expliqué qu’il fallait non seulement mieux payer les chercheurs français, mais aussi faciliter leurs conditions de travail que ce soit en matière de recrutement, achat de matériel ou encore de paperasse administrative pour mener leurs projets.
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Yalayolo Magazine