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Le CEO d’Amazon Jeff Bezos a révélé dans un post détaillé sur Medium être victime d’un chantage à la photo intime par American Media Inc (AMI), les propriétaires du tabloïd américain pro-Trump The National Enquirer. Ces derniers auraient ainsi menacé celui qui est également propriétaire du Washington Post de publier des photos potentiellement compromettantes s’il ne mettait pas un terme à une enquête qu’il a lancée sur la manière dont l’hebdomadaire s’est procuré des textos révélant sa liaison extraconjugale (Jeff Bezos a annoncé son divorce en janvier 2019).
A la fin de janvier 2019, le National Enquirer a publié plusieurs textos échangés au printemps 2018 entre le CEO d’Amazon et une amie. Une publication qui a amené M. Bezos a engager plusieurs enquêteurs privés, dont la firme Gavin de Becker & Associates pour connaître l’origine de la fuite de ces messages. Mais surtout pour déterminer si ces fuites pouvaient cacher une motivation politique : David Pecker, le propriétaire d’AMI, est un proche du président américain Donald Trump, grand critique de Jeff Bezos, d’Amazon et du Washington Post. Dans son post, M. Bezos souligne également que « M. Pecker et son entreprise ont également été l’objet d’une enquête pour diverses mesures prises pour le compte du gouvernement saoudien ».
« La vaste et incessante couverture du Post du meurtre de son chroniqueur Jamal Khashoggi [attribué à des représentants de l’état d’Arabie saoudite] est sans aucun doute peu populaire dans certains milieux », a également écrit M. Bezos.
A la suite de l’ouverture de cette enquête, AMI aurait alors contacté Jeff Bezos pour le convaincre d’y mettre un terme. En contrepartie, le groupe de David Pecker se serait engagé à ne pas publier plusieurs photos intimes échangées entre M. Bezos et son amie. Dans le cadre de l’accord voulu par AMI, Jeff Bezos aurait également dû reconnaître publiquement que le travail du National Enquirer n’avait pas de « motivations politiques » ou d’influence de « forces politiques ».
Jeff Bezos a donc rejeté cet accord en publiant les détails de ce qu’il qualifie de chantage.
« Un vrai journaliste ne proposerait jamais quelque chose comme ce qu’il se passe ici », a ajouté M. Bezos. « Evidemment, je ne veux pas que des photos intimes soient publiées, mais je ne veux pas non plus participer dans leur pratique bien connue du chantage, de faveurs politiques, d’attaques politiques, et de corruption », a-t-il conclu.
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Yalayolo Magazine