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Showroomprivé gère 18 millions de commandes par an et la plateforme d’e-commerce mise sur une startup de Lille pour l’aider à suivre le rythme infernal imposé par Amazon pour livrer ses clients.
A l’occasion d’un petit-déjeuner sur le thème de la mobilité à l’Assemblée nationale ce mercredi 27 juin, Anil Bernard-Dende, directeur adjoint de Showroomprivé.com, a rappelé les enjeux actuels du transport de marchandises.
L’un d’entre eux est directement lié aux comportements du consommateur: l’exigence d’un délai de livraison de plus en plus rapide après une commande en ligne.
« Nous sommes passés d’un standard de livraison de quelques jours, à 24 heures et demain ce sera quelques heures. En France, on a trouvé un équilibre avec les points relais qui réduisent le coût du dernier kilomètre mais les consommateurs l’acceptent de moins en moins. Or, l’entreprise qui répond à leurs attentes, c’est Amazon », a confié Anil Bernard-Dende, devant quelques députés, journalistes et acteurs du secteur des transports.
Toutes les plateformes e-commerce redoutent de vivre le destin de Pixmania — qui a subi de plein fouet l’émergence de CDiscount et Amazon à la fin des années 2000.
« Qu’on le veuille ou non, Amazon imprime un niveau d’exigence et répond à des besoins de transaction et de rapidité. On est dans un métier où on ne choisit pas. Soit vous suivez, soit… »
En France, le géant américain propose une livraison le soir même en région parisienne, à Lille, Lyon, Marseille et Aix-en-Provence. Avec l’abonnement à Amazon Prime, la livraison en un jour est gratuite sur des millions d’articles.
Pour ne pas laisser la place uniquement au groupe de Jeff Bezos, Showroomprivé mise sur deux technologies: la robotisation et les voitures autonomes. Elles doivent lui permettre d’aller plus vite — tant dans la préparation des commandes que dans le déplacement de ses camions.
« Le client aujourd’hui nous dit: je veux être livré quand je suis là. Je veux arrêter d’aller à La Poste pour chercher mon colis. L’une des façons entrevue pour le faire de manière économique et pertinente, c’est en partie la robotisation de nos entrepôts ».
Et sur ce sujet, Showroomprivé compte particulièrement sur une startup de Lille — Exotec Solutions. Ses robots autonomes dédiés à la logistique du e-commerce ont subjugué Anil Bernard-Dend:
« Exotec, c’est un petit bijou. C’est révolutionnaire ce qu’ils font », s’enthousiasme le directeur général adjoint du site dans lequel Carrefour est actionnaire.
Le robot d’Exotec permet un gain de temps et une économie de 15 km de marche pour les préparateurs de commande. La startup, qui vient de lever 15 millions d’euros, dit que son robot est capable de se déplacer quatre fois plus vite et de monter cinq fois plus haut dans un entrepôt que des solutions classiques de transport de palettes ou les robots d’Amazon qui déplacent des étagères entières.
Les deux entreprises vont travailler ensemble d’ici la fin de l’année sur une solution pilote dans un entrepôt de 3000 mètres carrés.
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Yalayolo Magazine