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L’astronaute français Thomas Pesquet semble avoir tout réussi dans sa carrière.
Après avoir été le plus jeune Français à avoir été sélectionné par l’Agence spatiale européenne (ESA) pour partir en mission sur la Station spatiale internationale (ISS) et avoir effectué des sorties extra-véhiculaires d’une « grande maîtrise » d’après son confrère Philippe Perrin, il s’entraîne actuellement pour pouvoir piloter des avions zéro G, utilisés pour des vols en impesanteur, et pourrait ensuite repartir pour une deuxième mission sur l’ISS.
Mais cet impressionnant parcours est le fruit d’années et d’années d’efforts.
Dans une interview accordée au Figaro, l’astronaute âgé de 40 ans affirme que la réussite est indéniablement « une question de travail »:
« On ne réussit jamais tout du premier coup. Rien n’est facile. Si l’on échoue, si l’on se heurte à un obstacle, il faut recommencer ou changer de voie, toujours persévérer. C’est une question de travail. »
Rappelant qu’il vient d’un « petit village de campagne » — il a grandi à Dieppe —, celui qui a fait rêver la France et qui a « coché toutes les cases » selon les dires du président Emmanuel Macron affirme:
« […] tout est possible. L’être humain n’a pas vraiment de limite dans ce qu’il peut accomplir. J’en suis la preuve: je viens d’un petit village de campagne et aujourd’hui je suis spationaute. Trop de jeunes chez nous sombrent dans la morosité et ne cherchent pas à affronter les risques. »
Depuis début 2018, il a déjà mobilisé des ressources pour relever les deux prochains défis qu’il s’est lancés, à savoir, un voyage vers la Lune et un autre vers Mars.
Thomas Pesquet a notamment repris des cours de mandarin pour pouvoir aller aider les Chinois, qui ont des projets spatiaux sur la Lune mais aussi Mars.
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Yalayolo Magazine