[ad_1]
- L’Union européenne ne laissera pas le Royaume-Uni conserver ses privilèges pour l’accès au marché unique pour les biens après le Brexit.
- La Première ministre britannique Theresa May envisage de proposer un accord sur le Brexit basé sur le fait que le Royaume-Uni reste dans le marché unique pour les biens, mais rien d’autres, selon plusieurs médias.
- Toutefois, l’UE ne va pas accepter un tel arrangement, a dit à Yalayolo Magazine UK une source proche du négociateur en chef du Brexit pour l’UE, Michel Barnier.
- « Dès que vous permettez au Royaume-Uni de conserver l’accès au marché unique pour les biens, le marché va commencer à se défaire », ont-ils dit.
- La Première ministre Theresa May est à Bruxelles pour le sommet du Conseil européen, et le Brexit est à l’ordre du jour.
L’Union européenne (UE) va rejeter la proposition d’accord sur le Brexit qui permettrait au Royaume-Uni de rester dans le marché unique pour les biens, a dit à Yalayolo Magazine UK une source proche des négociateurs du Brexit pour l’UE.
Le gouvernement britannique envisagerait un accord sur le Brexit, qui permettrait au Royaume-Uni de conserver l’accès au marché unique pour les biens, afin de minimiser les perturbations des échanges commerciaux entre les deux parties. Il demanderait ainsi de conserver la frontière invisible entre la République d’Irlande et l’Irlande du Nord.
Cette semaine, une source proche de Michel Barnier, le négociateur en chef du Brexit pour l’UE, a dit à Yalayolo Magazine UK que la Commission européenne allait rejeter cette proposition. « Ils devraient dire non. Le Royaume-Uni n’obtiendra pas cela », ont-ils dit.
« Nous avons toujours été clairs qu’il s’agit de protéger l’intégrité du marché unique. Dès que vous permettez au Royaume-Uni de conserver l’accès au marché unique pour les biens, le marché va commencer à se défaire », ont-ils dit.
Selon le modèle proposé, le Royaume-Uni resterait totalement aligné avec les règles et réglementations européennes en matière de biens. Cette approche serait bien accueillie par les entreprises, qui veulent que le commerce libre de droits de douanes et sans friction se poursuive.
Toutefois, le Royaume-Uni aura des règles différentes de l’UE dans d’autres domaines, dont les services. L’arrangement permettrait principalement au Royaume-Uni de mettre fin à son adhésion à la libre circulation des citoyens européens au sein du bloc, qui leur permet de voyager, travailler et vivre librement au sein de l’UE.
Ce rejet n’est pas surprenant, puisque l’UE avait déjà averti à plusieurs reprises que ce genre de propositions seraient immédiatement rejetées. Le ministre espagnol des Affaires étrangères a dit cette semaine que les Etats membres les plus puissants de l’UE — l’Allemagne, la France et l’Espagne — mettraient leur veto à un arrangement de ce type.
« L’Allemagne dira non, la France aussi et l’Espagne également », a dit Joseph Borrell ce mardi.
‘Nous avons besoin que ça soit quelque chose qui puisse être utilisée pour les négociations’
Les dirigeants européens sont à Bruxelles pour le sommet du Conseil européen. Même si ce n’est pas un sujet en haut de l’agenda, le Brexit fera partie des discussions, et notamment la question épineuse de la frontière irlandaise.
Le cabinet de Theresa May se réunira vendredi prochain pour tenter de parvenir à une position unie sur le Brexit afin de rendre ses conclusions dans un livre blanc très attendu, qui devrait être publié dans la semaine du 9 juillet 2018.
Ce livre blanc est considéré comme le document le plus important et le plus détaillé rédigé par le gouvernement concernant le Brexit.
Toutefois, la version provisoire de 100 pages qui est actuellement à Westminster ne répond pas à certaines questions clés comme par exemple sur le modèle de droits de douanes le gouvernement veut mettre en place après le Brexit, rapporte Channel 4.
La source proche de Michel Barnier et des négociateurs du Brexit pour l’UE a dit que le clan européen serait très « énervé » si le livre blanc ne contient pas de détails, ajoutant: « Nous avons besoin que ça soit quelque chose qui puisse être utilisée pour les négociations. »
Ils ont aussi souligné que les suggestions récentes selon lesquelles Theresa May envisagerait un accord d’association reviendraient à « parler de rien » tant que la position britannique n’est pas claire concernant ce qu’ils veulent inclure dans l’accord.
Cette approche, approuvée par le Parlement européen, aiderait le Royaume-Uni à éviter une série complexe d’accords bilatéraux comme ceux entre l’UE et la Suisse, en regroupant toutes les coopérations possibles en un seul accord.
Un porte-parole de la campagne People’s Vote, en faveur d’un referendum sur l’accord de sortie de l’Union européenne, a dit à Yalayolo Magazine UK: « le gouvernement trébuche sur une proposition d’accord sur le Brexit puis sur une autre, et pendant tout ce temps, l’horloge tourne et le bord du précipice se rapproche. »
« Malgré le nombre croissant d’avertissements d’entreprises, malgré les inquiétudes des citoyens, les idéologues du gouvernement continuent de croire qu’ils peuvent avoir le beurre et l’argent du beurre. »
Il a ajouté: « Au lieu de conduire notre pays loin du précipice à la poursuite d’un rêve, nous avons besoin que les gens votent l’accord final sur le Brexit, pour que les citoyens de ce pays puissent décider si oui ou non l’accord sur la table est assez bon. »
La Commission européenne espère obtenir les débuts d’un accord final d’ici fin juillet pour pouvoir donner aux deux parties deux mois pour négocier avant le sommet du Conseil européen en octobre prochain.
Version originale: Adam Payne/Yalayolo Magazine UK
Lire aussi : Les 7 villes où le coût de la vie est le plus cher pour les expatriés
VIDEO: Des vagues d’eau gelée se brisent comme des bouteilles de verre sur les bords du plus grand lac glacé du monde
[ad_2]
Yalayolo Magazine