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Jusqu’alors discret, le conflit entre Decathlon et les grands équipementiers sportifs vient d’éclater au grand jour.
Depuis plusieurs années, l’enseigne préférée des Français a décidé de faire de moins en moins de place dans ses rayons aux grandes marques internationales (Adidas, Nike, Puma, Lafuma, The North Face…), au profit des marques qu’elle développe elle-même. Tribord pour la voile, Quechua pour le camping, Fouganza pour l’équitation, Inesis pour le golf, Wed’ze pour le ski…, Decathlon développe ses marques pour chaque activité et propose des produits innovants et pas cher.
Une stratégie qui ne plaît pas du tout aux grandes marques internationales qui perdent ainsi un précieux relais de distribution.
D’après Challenges, Adidas aurait décidé de ne pas se laisser faire. Déréférencé sur le running et le fitness, l’équipementier n’aurait livré que la moitié des maillots de football commandés par Decathlon. D’où des pénuries constatées dans certains magasins, en pleine Coupe du monde.
D’où également une baisse des ventes en France au premier semestre de près de 5%, selon les estimations de Challenges, avec un report qui se fait au profit d’Intersport et Go Sport.
Une situation que dénonce Matthieu Leclercq, le fils du fondateur de Decathlon, dont la famille détient 49% du groupe. Président du conseil de surveillance depuis 2012, il a décidé de ne pas continuer à son poste à l’issue de son mandat qui s’achevait fin juin.
Il manifeste ainsi son désaccord envers la stratégie du groupe qui est pilotée par l’autre grand actionnaire, l’Association familiale Mulliez (Auchan, Boulanger, Leroy-Merlin) qui possède 51% du capital et qui est par ailleurs une branche cousine de sa propre famille.
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Yalayolo Magazine