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La branche textile de la galaxie Mulliez poursuit sa restructuration. Après Grain de Malice fin 2016 et Pimkie, c’est au tour du prêt-à-porter masculin de réduire la voilure.
Les enseignes Jules, Brice et Bizzbee, regroupées au sein du groupe Happychic, vont supprimer jusqu’à 466 postes et fermer 88 magasins partout en France et un entrepôt entre 2019 et 2021, d’après l’AFP.
Dans le détail, le plan prévoit la fermeture de 48 magasins Brice, 30 Jules, 10 Bizzbee et l’entrepôt Brice situé au Mans.
Dans les tuyaux depuis plusieurs mois, ce plan de restructuration a été présenté ce mardi 17 juillet 2018 aux syndicats par la direction du groupe lors d’un comité d’entreprise extraordinaire.
D’après Patrick Digon, délégué CFDT, cité par l’AFP « 300 postes devraient être supprimés dans le réseau des magasins, 43 dans la logistique et le reste parmi le personnel administratif du siège à Roubaix ».
Le groupe envisagerait également de fusionner prochainement les enseignes Jules et Brice pour n’en garder qu’une seule.
Selon un communiqué de la direction, il s’agit de « premières pistes de réflexion concernant son projet de transformation de l’entreprise pour renouer avec la compétitivité sur le marché très concurrentiel du prêt-à-porter masculin ».
La direction évoque trois raisons principales:
« Celui-ci est notamment marqué depuis plusieurs années par l’émergence de leaders e-commerce, l’évolution des comportements d’achat et une baisse du budget des consommateurs dans l’habillement », ajoute la direction.
En effet, si après avoir reculé de 14% entre 2007 et 2017, le marché de l’habillement se redresse doucement depuis la fin de l’année dernière, l’amélioration ne concerne pas la mode masculine.
Le prêt-à-porter masculin est toujours à la peine. En France, le chiffre d’affaires du secteur de l’habillement homme a reculé de 1,3% en 2017 par rapport à 2016, selon les informations relevées par l’Institut français de la mode.
Une situation qui oblige les enseignes à réagir fortement, ce que redoutaient les syndicats. Plusieurs mouvements de grèves et de blocages ont eu lieu ces dernières semaines, notamment à l’entrepôt Brice du Mans et à celui de Jules à Wattrelos.
Au total, Happychic compte 740 magasins dans 17 pays, pour 720 millions d’euros de chiffre d’affaires et 4000 collaborateurs, dont 2600 salariés en France, d’après les chiffres du groupe.
Les négociations du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) devraient commencer fin août et se terminer fin novembre.
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Yalayolo Magazine