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Livreur à vélo, l’exploitation à la cool
Le pavé dans la mare
Tout commence dans un open space de 400 m² en plein Marais, baby-foot, paniers de fruits, canapés, bar cafétéria. Je suis là pour une réunion d’information pour devenir livreur à vélo chez Frichti, la nouvelle start-up de livraison de repas sur Paris. Avec moi, une vingtaine de mecs de mon âge, entre 20 et 35 ans, dix Noirs, sept Marrons, trois Blancs, tous plus au moins le même style : survêt’ Nike, sacoche, casquette, maillot de foot, doudoune. On déambule comme une meute ébahie dans cet open space au milieu des employés de la boîte. Posés sur les canapés design, à moitié allongés mais pas trop, en tailleur façon yoga, d’autres jeunes de notre âge, quasiment tous blancs, tous un MacBook dernier cri en main, tous très stylés, avec les dernières fringues branchées sur le dos, des hipsters dans toute leur splendeur, regardent passer la meute. Lire l’intégralité du témoignage sur Mediapart
Conditions de travail des livreurs : Frichti dans la tourmente
La réaction
Après la publication de ce témoignage, beaucoup de clients, s’estimant floués, ont demandé des comptes à l’entreprise sur les réseaux sociaux. Et pour eux, le «social washing» – le fait masquer des conditions de travail derrière des services rendus aux employés et de la communication – passe mal. «N’hésitez pas à revenir au salariat pour vos livreurs – comme vous le communiquiez si bien en 2017. L’exploitation se digère mal, même avec de la coriandre et un packaging cool», dit l’une d’entre elles. A quelques autres, la startup partage des explications en privé. «Sachez que nous avons été profondément choqués par les propos racistes relatés. […] Nous avons d’ores et déjà ouvert une enquête interne pour faire toute la transparence sur ce qui s’est passé et prendre les dispositions nécessaires», expliquent-ils. Lire l’article de Libération
Plateformes de livraison : pour les mineurs, une course à l’argent facile
Le focus
En plein cœur de Paris, n’importe quel soir de la semaine, aux alentours de 20 heures. Comme dans toutes les grandes villes mondialisées, la scène se répète : des dizaines de livreurs, à vélo ou scooter, reconnaissables à leur sac isotherme carré floqué du logo de la plateforme pour laquelle ils roulent, patientent entre deux fast-foods, les yeux rivés sur leur téléphone. Dans leur jargon, ils disent attendre que «ça sonne». Qu’Uber Eats, Deliveroo ou Stuart leur propose une course. Quel âge ont-ils ? Vingt-six ans en moyenne, affirme Uber Eats. De jeunes hommes pour la plupart, étudiants, immigrés récemment arrivés. Mais pas que. Dans le lot, on trouve aussi des ados, encore au lycée, voire au collège. Lire l’article de Libération
The Gig Economy Needs To Fulfill The Demand For Autonomy
L’enjeu
In Uberland, author Alex Rosenblat paints a dismal picture of a company that has not only lost touch with ethical behavior internally, but also shows little real care and consideration for the 2 million or so drivers it has around the world. Whilst her work largely focuses on Uber, it could clearly apply to various other gig economy platforms that have adopted a similar business model. It’s a world that differs from the image (albeit one backed up by independent research!) of independent entrepreneurs doing work they love at hours that suit them, and more one of technological servitude that is neither well paid or in any way secure. Where Uberland tends to fall down is that it is very anecdotal and uses stories of the poor behavior towards or experiences of various Uber drivers, interspersed with the very real breaches in trust and ethical conduct from the company itself. Does it fairly represent the millions of people working in the gig economy however? Lire l’article de Forbes
Et si la coopérative était la réponse à l’ubérisation ?
La question à 83 milliards de dollars
Pour les personnes qui travaillent dans les conditions qu’a répandu le modèle économique de l’entreprise Uber –celles qui conduisent des VTC ou qui livrent à la force de leurs pédales, la plateforme s’est substituée au patronat. Une plateforme qui aspire la majorité des sommes acquittées par la clientèle et qui contrôle entièrement l’algorithme dont les employé·es dépendent totalement. Pourquoi, alors, ne pas organiser sa véritable indépendance? Plus facile à dire qu’à faire compte tenu de l’omniprésence qu’assure aux marques leur puissance. Mais il est possible pour les personnes qui vendent leur force de travail en suivant les principes inspirés par Uber de créer leur propre plateforme afin d’échapper à la mainmise d’une entreprise tierce qui ponctionne une partie importante de leurs revenus pour remplir ses objectifs de profits et de croissance. Lire l’article de Korii
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