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Capitaine de l’équipe de France, Hugo Lloris pourrait entrer dans le grand livre de l’histoire de l’équipe de France de football en cas de succès dimanche face à la Croatie.
Il succéderait alors à son sélectionneur Didier Deschamps, à jamais le premier Français à avoir soulevé le trophée, en 1998.
Mais c’est aussi sur le terrain qu’Hugo Lloris pourrait devenir une légende.
De l’avis des observateurs, entraîneurs, et supporters, le gardien de but de 31 ans réalise une compétition exceptionnelle, avec des parades déterminantes à des moments clés des matchs face à l’Australie, l’Uruguay et la Belgique.
Ses arrêts décisifs ont mis en exergue ses qualités: explosivité, vitesse, réflexes, détente.
Pourtant, le capitaine et joueur de Tottenham en Angleterre serait une anomalie parmi les gardiens de buts français formés aux « vielles méthodes » d’entraînement, estime un spécialiste du poste et instructeur à la Fifa.
Et le championnat français illustrerait son sévère constat qui plaira certainement aux formateurs des clubs de l’Hexagone:
« Il est le seul (parmi les gardiens français, ndlr) à être adapté pour répondre aux exigences du football moderne. Le numéro deux, Mandanda, ne jouait pas à Crystal Palace. Aucun gardien français ne s’est imposé à l’étranger à part Lloris. En Ligue 1, il y a tous les week-ends un nombre élevé de buts dus à des erreurs des gardiens. Des erreurs fondamentales, parce qu’ils n’ont pas évolué depuis vingt ans dans leur formation », pense Thierry Barnerat, interrogé par le quotidien suisse Le Temps.
Chargé des gardiens de but du club de Lausanne, Thierry Barnerat détaille son point de vue. Pour lui, Lloris a développé des qualités qui ne correspondraient pas aux standards de la formation française, tant par son gabarit que par ses qualités de placement:
« Ils en sont restés au gardien explosif, à la ‘boule de muscles’ qui s’entraîne comme un malade et développe des qualités physiques incroyables mais qui ne sait pas s’orienter et qui continue de se jeter dans les pieds, de donner des solutions à l’attaquant. (…) En France, ils sont tout le temps sur leur ligne et ils font des trucs de fou: trois skipping, trois sauts et je te la mets de l’autre côté. Cet enchaînement n’arrive jamais en match. »
Hugo Lloris marche en tout cas sur les traces de Fabien Barthez. Et peu importe sa méthode d’entraînement, elle doit surtout empêcher les Croates de trouver le chemin des filets.
Dans une vidéo célébrant ses 100 sélections sur le site de la Fédération française de football — il en est désormais à 103 — ses éducateurs, anciens entraîneurs, coéquipiers et membres de staff de l’Équipe de France expliquent pourquoi le gardien tricolore a su durer, « un très grand professionnel ».
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