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La « boutique des producteurs » d’Amazon débarque en France.
Après les jeunes chefs d’entreprises et les artisans, le géant de Seattle a décidé de donner un petit coup de pouce aux producteurs du secteur agroalimentaire français, patrons de PME et TPE.
Cette boutique d’un genre nouveau a donc pour objectif d’offrir davantage de visibilité aux fromageries, boucheries, distilleries et autres commerces de bouche de l’hexagone, rapportent les Échos. Dans un espace dédié, ils pourront mettre en avant les spécificités de leurs produits, et ainsi booster leurs ventes.
« Plusieurs dizaines de producteurs ont intégré notre programme où nous proposons pour l’instant plus de 2.000 références-produits », indique au quotidien économique le directeur de la marketplace d’Amazon France, Patrick Labarre. Celui-ci indique que le groupe a même noué des contacts avec des acteurs majeurs de l’agroalimentaire français, « dont le monde coopératif ».
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Pour faire partie de ce nouveau réseau, les producteurs français devront toutefois mettre la main à la poche. Si les trois premiers mois leur sont offerts par Amazon, ils devront par la suite souscrire à un abonnement payant au service : 39 euros par mois, auxquels viendront s’ajouter les commissions prélevées par Amazon sur la vente des produits. Des commissions qui s’élèvent à 15 % sur les produits alimentaires, et 10 % sur les ventes d’alcool et de spiritueux, selon les précisions des Échos.
Des producteurs peu présents sur Internet
Malgré ces commissions, l’affaire pourrait s’avérer juteuse pour les PME et TPE françaises : en 2017, selon les chiffres de Kantar Worldpanel relayés par le titre économique, Amazon représentait 18,9 % du commerce en ligne dans l’hexagone. Sa cible privilégiée restant les entreprises de type PME-TPE. Patrick Labarre explique l’intérêt du groupe américain : « Nous sommes partis du constat que les TPE-PME françaises sous-exploitent encore le potentiel du e-commerce ».
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Une affirmation validée par des chiffres publiés par l’Insee en mars dernier selon lesquels les TPE françaises ne reçoivent que très rarement des commandes via internet. Seules 6 % ont déjà effectué des ventes en ligne, un chiffre qui s’élève à 16 % pour les entreprises comptant dix salariés ou plus.
La France n’est pas le premier pays européen dans lequel Amazon a décidé de favoriser les petits producteurs alimentaires. Des offres semblables existent depuis peu en Italie (« Made in Italy ») et en Espagne (« Food & Wines from Spain »).
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