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OneRagTime est un pur produit de l’économie numérique. La plateforme, modèle privilégié par les nouveaux géants de notre société post-industrielle, utilise les dernières technologies pour automatiser le sourcing de sociétés et ainsi permettre à des investisseurs privés d’avoir accès à un portfolio de qualité dans lequel ils n’ont plus qu’à piocher. Un pari osé dans le secteur de l’investissement mais pas étonnant au vu du parcours de Stéphanie Hospital, fondatrice de OneRagtime.
Longtemps chez Orange, elle chapeautait les nouvelles activités lancées grâce aux programmes d’intrapreneuriat. Et discutait avec les grands acteurs technologiques, Facebook ou Google. Elle travaillait également avec les entrepreneurs pour le corporate venture : grâce à ces investissements, ce sont 250 millions d’euros qui ont été générés directement et 350 indirectement. Elle a été à l’origine de la prise de participation d’Orange dans Dailymotion, par exemple. « J’ai finalement eu envie de dupliquer ce modèle en indépendant » , explique-t-elle. Jean-Marie Messier, ancien PDG de Vivendi, lui fait confiance et ils cofondent ensemble OneRagtime début 2017. Je pense qu’il y a une place en Europe pour un fonds international et opérationnel, proche des grands groupes et qui accompagne ses participations de l’amorçage jusqu’à l’exit » , estime l’investisseuse.
Détecter très tôt les futures pépites
C’est en effet tout l’enjeu de OneRagtime. Le fonds est en général le premier à investir aux côtés de business angels dans des sociétés parfois tout juste créées. Avec des tickets entre 500 000 et 3,5 millions d’euros, le fonds a les moyens d’être leader dans les tours de seed et de série A et de suivre ses participations sur plusieurs tours successifs, se positionnant bientôt également sur les tours de série B. Une flexibilité permise par le modèle atypique de OneRagtime, à mi-chemin entre un fonds et une communauté, qui crée un véhicule d’investissement commun par ticket.
Contrairement à un fonds classique qui doit lever des capitaux pour un véhicule d’investissement spécifique, OneRagtime s’appuie sur une communauté d’entrepreneurs-investisseurs. « Notre fonds n’est pas fermé et notre capacité d’investissement augmente tous les jours » , se réjouit Stéphanie Hospital. D’autant que OneRagtime se diversifie en proposant également aux grands groupes de devenir leur canal d’investissement privilégié. Dans ce cas, les corporates ont le choix entre trois formules : choisir leurs participations, investir dans toutes les entreprises du portefeuille ou sous-traiter intégralement la gestion de leurs investissements à OneRagtime. Et avec une enveloppe moyenne de 2 millions d’euros par mois, l’impact du fonds sur l’écosystème est conséquente.
Rester raisonnable
Comme un grand pouvoir implique de grandes responsabilités, OneRagtime prend son rôle de superinvestisseur très au sérieux. Pas question que le modèle de plateforme se transforme en cacophonie financière. « Nous faisons très attention à l’efficience des capitaux investis, précise Stéphanie Hospital. Quand nous misons des tickets importants, nous attendons que l’entreprise nous démontre sa profitabilité. Et nous restons toujours raisonnables quant au montant investi. » À l’heure où l’argent coule à flot, l’investisseuse garde la tête froide : les entrepreneures et entrepreneurs qui veulent simplement voir les zéros s’aligner passeront leur chemin.
Car la valeur ajoutée de OneRagtime réside d’abord dans son « effet réseau » . Les entrepreneures et entrepreneurs viennent y chercher les conseils de ceux qui ont été à leur place et connaissent leurs galères, leurs pierres d’achoppement et leurs dilemmes. Et peuvent donc d’autant mieux les soutenir, les aider et les conseiller. En matière de recrutement, de RH ou de marketing, la galaxie de compétences qui gravitent autour de OneRagtime peuvent se révéler utiles. Mais aussi lorsqu’il s’agit de développement commercial, le fonds mettant un point d’honneur à nouer d’étroites relations avec les grands groupes.
Un positionnement que OneRagtime assume d’autant plus aisément que le fonds se définit lui-même comme une jeune pousse. « Nous sommes une Fintech, nous fonctionnons comme une startup, assure Stéphanie Hospital. Nous avons démarré de zéro et nous empruntons le même chemin que les entrepreneurs. » Un chemin parfois tortueux mais qui mène au succès : OneRagtime a aujourd’hui des équipes à Paris, Londres et Barcelone et peut se targuer d’avoir Zenly dans son track record. « Notre but est de participer à la création de géants internationaux, des buildups qui créent de l’emploi. Plus de 300 emplois ont été créés en deux ans par les sociétés dans lesquelles nous avons investi.«
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Yalayolo Magazine