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L’Etat n’a pas encore tranché sur les modalités de mises en oeuvre de la privatisation d’Aéroport de Paris, mais subit déjà une forte pression de la part des investisseurs intéressés.
Parmi les questions liées à ADP, Bercy se demande s’il faut vendre tout ou partie des 50,6% du capital détenus par l’Etat et si la vente doit être réalisée d’un bloc ou par blocs.
D’après Les Echos, plusieurs candidats potentiels auraient fait savoir à l’Etat qu’ils ne souhaitaient pas participer à un processus de vente minoritaire.
Le quotidien cite les australiens IFM Investors (82 milliards de dollars d’actifs sous gestion) et Macquarie (399 milliards de dollars), ainsi que l’américain Global Infrastructure Partners (51 milliards de dollars). « Nous n’irons pas sur un processus minoritaire, dit l’un d’entre eux. Nous investirons si nous avons des droits dans la gouvernance et sur la façon dont est gérée la société et la façon dont sont déployés les investissements. Si c’est pour entrer en minoritaire, même avec une option sur une prise de contrôle ultérieure via une OPA, il y a le risque que Vinci prenne le contrôle à court ou moyen terme. »
Une prise de contrôle est effectivement dans le viseur de Vinci qui détient déjà 8% du capital d’ADP et qui deviendrait avec cette opération le premier exploitant d’aéroports au monde. Xavier Huillard, le PDG du groupe, l’avait confirmé dans un entretien à Paris Match le 8 novembre dernier.
« Si le capital est découpé en petits morceaux, cela ne nous intéressera pas puisque nous avons vocation à contrôler ou du moins à en avoir la perspective […]. Par ailleurs, dans cinquante ans, nous serons toujours là alors que les fonds d’infrastructures ne restent guère au-delà de quinze ans. »
ADP est valorisé en Bourse près de 18 milliards d’euros.
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Yalayolo Magazine