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Nous sommes actuellement un peu plus de 7,5 milliards d’humains sur Terre. Mais en 2050, nous devrions être près de 10 milliards, d’après les prévisions de l’Institut français d’études démographique. Soit autant de nouvelles bouches à nourrir…
Un rapport réalisé par le think tank américain World Resources Institute (WRI), en partenariat avec la Banque mondiale, l’ONU Environnement, l’ONU Développement, le Cirad et l’Inra, et publié ce mercredi 5 décembre 2018, estime que les besoins en nourriture augmenteront de 56% d’ici 2050.
Le WRI donne ainsi cinq pistes qui permettraient de nourrir cette population de 10 milliards d’humains en 2050, de façon durable, autrement dit, tout en « stabilisant le climat, en promouvant le développement économique et en réduisant la pauvreté ».
Ces cinq « recettes » prennent notamment en compte le fait que l’agriculture exploite actuellement déjà la moitié des terres végétalisées du monde et produit un quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Voici les cinq pistes à suivre de nourrir près de 10 milliards de personnes d’ici 2050 sans détruire notre planète, selon le rapport du WRI.
Réduire la demande de produits agricoles
Les auteurs du rapport suggèrent de réduire la demande en limitant le gaspillage alimentaire, en optant pour des régimes plus végétariens, en évitant « toute nouvelle expansion de la production de biocarburants » et « en améliorant l’accès des femmes à l’éducation et à la santé afin d’accélérer la réduction volontaire de la fertilité ».
Augmenter les rendements des cultures, mais en n’augmentant pas les superficies des terres agricoles.
Cela se ferait en améliorant la productivité de lait et de viande par hectare de pâturage, par animal, notamment pour les bovins; en améliorant la gestion des sols et des systèmes d’irrigation etc.
Les auteurs du rapport avertissent que « si les niveaux actuels d’efficacité de la production devaient rester constants jusqu’en 2050, alors nourrir la planète impliquerait de défricher la plupart des forêts restantes dans le monde, d’éliminer des milliers d’autres espèces et d’émettre assez de gaz à effet de serre pour dépasser les objectifs de réchauffement de 1,5 degré Celsius et de 2 degrés Celsius inscrits dans l’Accord de Paris. »
Protéger et/ou restaurer les forêts, les savanes et les tourbières.
Dans les régions où il est nécessaire d’étendre les terres agricoles, comme en Afrique, le rapport recommande de privilégier les terres ayant un coût carbone bas par tonne de culture.
Améliorer l’aquaculture et mieux contrôler la pêche sauvage.
Cela pourrait se faire en améliorant les systèmes de production, le contrôle de maladies des produits, en réduisant la surpêche.
Réduire les émissions de gaz à effet de serre provenant de la production agricole — l’agriculture étant responsable d’un quart des émissions à effet de serre mondiales.
Cela pourrait se faire à l’aide d’engrais améliorés réduisant le ruissellement d’azote, de nouvelles cultures aux émissions de gaz à effet de serre réduites, des substituts végétaux des protéines animales, etc.
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Yalayolo Magazine