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La plateforme suédoise de musique en ligne Spotify a été chahutée jeudi à Wall Street malgré une hausse du nombre de ses abonnés payants, le groupe ayant fait part de prévisions un peu décevantes pour le quatrième trimestre.
Le titre de l’entreprise, qui a fait son entrée à la Bourse de New York en avril, a reculé de 5,70% à 141,16 dollars après avoir perdu jusqu’à 11% en début de séance. Selon ses résultats trimestriels, Spotify comptait fin septembre 87 millions d’abonnés payants, soit une hausse de 5% par rapport au trimestre précédent et de 40% sur un an.
Spotify dégage des bénéfices pour la première fois
Les forfaits pour familles et étudiants sont particulièrement sollicités, assure le groupe. En incluant les personnes profitant de l’offre gratuite comprenant de la publicité, Spotify comptait en tout 191 millions d’utilisateurs actifs mensuels, une croissance liée entre autres à sa percée sur des marchés émergents comme en Amérique latine et en Asie du Sud-Est.
Son chiffre d’affaires a progressé sur la période de 31% pour atteindre 1,35 milliard d’euros et sa perte d’exploitation s’est nettement réduite : elle est passée de 73 millions d’euros au troisième trimestre 2017 à 6 millions en 2018. Le groupe a même, à la faveur d’un gain fiscal, enregistré un bénéfice net de 43 millions d’euros. Malgré le développement rapide du streaming dans le monde, Spotify n’avait encore jamais dégagé de bénéfices depuis sa création en 2006.
Des investisseurs déçus par les prévisions de Spotify
Mais les investisseurs semblaient déçus par les ambitions affichées par le groupe pour le quatrième trimestre, les prévisions des analystes sur le nombre d’abonnés payants, d’utilisateurs mensuels ou de chiffre d’affaires correspondant au haut des prévisions de Spotify. Le groupe anticipe notamment entre 93 et 96 millions d’abonnés payants à la fin de l’année, alors qu’il espérait auparavant grimper jusqu’à 97 millions.
C’est cette « réduction modeste du haut de la fourchette des prévisions sur les abonnés » combinée « aux commentaires de la direction sur une hausse des dépenses de recherche et développement » qui a déclenché la chute du cours, selon Jeffrey Wlodarczak de Pivotal Research Group. Cette conjonction peut en effet donner l’impression que Spotify dépense plus pour grossir moins vite, a-t-il noté.
Mais le groupe reste selon lui de loin le numéro un dans le secteur de la musique en ligne, amené à grandir encore de façon importante. Le groupe fait pourtant face à la compétition croissante de services comme Amazon Music ou Pandora. Son concurrent le plus proche est Apple Music, lancé il y a trois ans. Le PDG du géant de la technologie Tim Cook avait indiqué en mai que son service de musique en ligne avait dépassé la barre des 50 millions d’abonnés payants.
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Yalayolo Magazine