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Google se fait rappeler à l’ordre en France en ce début d’année.
La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a infligé une amende record de 50 millions d’euros à Google pour la manière dont le géant américain des nouvelles technologies traite les données de ses utilisateurs.
Cette fois, c’est l’autorité française de la concurrence qui a ordonné jeudi 31 janvier 2019 des mesures d’urgence à l’encontre de Google à la suite d’une plainte de la société Amadeus qui propose des services de renseignements téléphoniques.
Google devra rapidement clarifier les règles de sa régie publicitaire Google Ads applicables aux services payants de renseignements par voie électronique afin de les rendre plus précises, intelligibles et de garantir leur application dans des conditions non-discriminatoires, indique l’autorité dans un communiqué.
#PubEnLigne : l’@Adlc_ impose des mesures d’urgence à @Google, qui devra clarifier & préciser les Règles de sa régie publicitaire #GoogleAds applicables aux services payants de renseignements par voie électronique ➜ https://t.co/oKEFXSbGDu #concurrence #antitrust pic.twitter.com/qKQhvqqiWs
— Autorité de la Concurrence (@Adlc_) January 31, 2019
Google Ads propose de diffuser des annonces publicitaires — avec la mention « Annonce » — au-dessus ou au-dessous des résultats issus du référencement naturel de son moteur de recherche. Or, le groupe détient 90% du marché de la recherche en ligne.
Ces annonces s’affichent lorsque les mots clés entrés par l’internaute sont les mêmes que ceux attachés à une publicité. Pour pouvoir diffuser des annonces payantes de ce type, les annonceurs doivent ouvrir des comptes Google Ads, puis participer à des enchères sur les mots-clés.
La société Amadeus, qui propose le service de renseignements téléphoniques 118 001, accuse la filiale d’Alphabet d’avoir suspendu, depuis janvier 2018, plusieurs de ses comptes du service de publicité de Google et d’avoir ensuite refusé la plupart de ses annonces. Amadeus utilisait Google Ads pour générer des appels vers le service de renseignements téléphoniques 118 001.
Résultat, l’entreprise française aurait « subi une perte massive et très brutale de son chiffre d’affaires », de l’ordre de 90 % entre 2017 et 2018, indique l’autorité de la concurrence, « au point qu’elle risque d’être conduite à sortir prochainement du marché ».
En janvier 2018, Google a informé Amadeus, qui utilisait le service de publicité Google Ads pour générer des appels vers le 118 001, de la suspension de ses comptes « en raison de déclarations trompeuses » ou parce qu’ils présentaient « des cas graves ou récurrents de non-respect de nos règles en matière de publicité ».
« Les pratiques de Google vis-à-vis d’Amadeus sont susceptibles de caractériser une rupture brutale des relations commerciales dans des conditions qui ne sont ni objectives, ni transparentes », déclare l’Autorité.
Elle demande à Google de « réexaminer la situation d’Amadeus au regard de ces nouvelles règles » afin de lui redonner accès au service Google Ads.
La décision au fond sera prononcée plus tard.
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Yalayolo Magazine