[ad_1]
- Theresa May se rend à Bruxelles ce jeudi, pour la première fois depuis que son accord de sortie de l’UE a été rejeté par le Parlement britannique.
- La Première ministre devrait demander la réouverture formelle des négociations.
- Donald Tusk, le président du Conseil européen, a fait savoir que l’UE ne renégocierait pas l’accord, tout en espérant que Theresa May vienne avec « des suggestions réalistes » pour sortir de l’impasse.
A 50 jours de la date d’entrée en vigueur du Brexit, Theresa May est de retour à Bruxelles.
Ce jeudi 7 février 2019, la Première ministre britannique se rend dans la capitale européenne pour s’entretenir tour à tour avec Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, Donald Tusk, le président du Conseil européen, et des représentants du Parlement européen.
C’est la première fois que Theresa May rencontre des dirigeants de l’Union depuis que son projet d’accord a été sèchement rejeté par les députés britanniques en janvier.
Theresa May devrait demander la réouverture formelle des négociations sur l’accord de sortie, selon The Guardian, après le vote par le Parlement britannique, la semaine dernière, d’un amendement appelant à des « arrangements alternatifs » pour remplacer le filet de sécurité irlandais — aussi appelé « backstop ».
Il s’agit de la disposition de l’accord qui force le Royaume-Uni à rester dans le marché commun le temps qu’une solution soit trouvée pour éviter le retour d’une frontière physique entre l’Irlande du Nord et la République d’Irlande.
Donald Tusk a lui répété ce mercredi que l’UE ne renégocierait pas l’accord de Brexit et ne renoncerait pas au backstop, tout en espérant que Theresa May vienne à Bruxelles avec « des suggestions réalistes » pour sortir de l’impasse.
Theresa May a passé la journée de mercredi en Irlande du Nord, à la recherche d’une alternative au backstop. Elle s’est notamment entretenue avec Arlene Foster, la dirigeante du Parti unioniste nord-irlandais (DUP), partenaire minoritaire de sa coalition gouvernementale au Parlement de Westminster, qui a campé sur sa position d’un refus catégorique de la clause de sauvegarde. « Le backstop est le problème, il doit être remplacé », a-t-elle asséné.
De l’autre côté, Mary Lou McDonald, dirigeante du parti nationaliste Sinn Féin, a reproché à Theresa May d’être « venue les mains vides, sans projet et sans honneur ».
« Si les dirigeants britanniques ne veulent pas accepter les besoins spécifiques de ce pays, du nord de l’Irlande, si les dirigeants britanniques sont incapables de respecter l’Accord du Vendredi saint et d’empêcher le rétablissement d’une frontière physique, alors la seule autre solution — le backstop en dernier recours — sera un référendum sur la réunification de l’Irlande », a poursuivi la dirigeante du Sinn Féin.
Lire aussi : Bruxelles rejette le mariage entre Alstom et Siemens — parce que les 2 sociétés n’ont pas fait preuve de bonne volonté à résoudre les problèmes de concurrence
VIDEO: Voici la raison étonnante pour laquelle il y a des murs le long des autoroutes
[ad_2]
Yalayolo Magazine