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La plateforme technologique Uber a trouvé le directeur de son centre de recherche de Paris dédiée à son projet de taxi volant, et annoncé en mai 2018 au moment du salon VivaTech.
Uber a ainsi choisi de nommer François Sillion, précédemment PDG par intérim de l’Inria — organisme public de recherche, dédié aux sciences et technologies du numérique — au poste de directeur de l’Advanced Technologies Centre in Paris (ATCP), le nom du centre de recherche et développement.
Ancien élève de l’École Normale Supérieure et titulaire d’une thèse de doctorat de l’université Paris-Sud, François Sillion, 54 ans, est un spécialiste reconnu de l’intelligence artificielle. Il était jusqu’en décembre dernier directeur de la mission de coordination du programme national de recherche en IA.
« François allie excellence académique, expérience dans le management d’équipes composées de talents divers et connaissance du monde institutionnel français et européen », explique Eric Allison, directeur des programmes d’aviation chez Uber, cité dans un communiqué.
François Sillion a successivement occupé des fonctions de chercheur à l’université Cornell (Etat-Unis), au CNRS et à Inria (à partir de 1998) ainsi que des postes de chercheur invité au MIT (USA) et de professeur chargé de cours à l’Ecole Polytechnique.
Doté d’un budget de 20 millions d’euros sur cinq ans, l’ATCP a pour objectif initial « de soutenir Uber Elevate dans son ambition de proposer du transport aérien urbain à prix accessible grâce à un réseau de véhicules électriques à décollage et atterrissage vertical (VTOL) », indique l’entreprise dans un communiqué.
François Sillion sera notamment chargé de recruter une équipe de chercheurs et d’ingénieurs spécialistes du machine learning et de la vision artificielle. Interrogé par Yalayolo Magazine France, il ne donne pas de nombre.
Son équipe travaillera notamment sur tout l’environnement qui permettra le développement d’Uber Elevate — alors que les restrictions aériennes dans l’espace public sont nombreuses : la gestion de l’espace aérien, l’autonomie, les réseaux de communication en temps réel, le stockage d’énergie, les systèmes de recharge et la fiabilité des logiciels utilisés (sécurité et sûreté).
La France en compétition avec 4 pays pour accueillir des tests
Au CES de Las Vegas, Uber a présenté avec son partenaire Bell un premier prototype de ces engins du futur.
Dans une interview accordée aux Echos, Dara Khosrowshahi déclarait au printemps dernier qu’il pensait qu’Uber Eelevate ne verra pas le jour avant 2025 à « des prix abordables ».
« Le projet Elevate consiste à ajouter une troisième dimension au transport de masse pour des distances plus longues à l’intérieur des ‘super-cities’. Je vois les premières applications commerciales se développer autour de 2025 et au-delà. Le but d’Uber n’est pas de proposer des trajets à 300 ou 400 euros, nous visons un marché pour tout le monde », indiquait-il alors au journal économique.
Los Angeles et Dallas sont les deux premières villes dans lesquelles seront effectués. Selon nos informations, Uber Elevate sélectionnera en 2019 sa troisième ville partenaire dans l’un des cinq pays encore en liste: l’Australie, le Brésil, la France, le Japon et l’Inde.
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Yalayolo Magazine