Atari fête ses 50 ans avec les lootboxes de NFT

L’histoire d’Atari, le constructeur et développeur de jeux vidéo, commence en 1972 avec la création de consoles, de bornes d’arcades et même d’ordinateurs. Ses produits destinés au divertissement font de la boite l’un des pionniers dans le domaine des jeux vidéo, aux côtés de SEGA ou encore Nintendo. Cette année, Atari fête ses 50 ans d’existence et a décidé de fêter ça comme il se doit.

En effet, l’entreprise a fait une annonce intrigante, qui la place encore une fois au rang d’avant-gardiste en proposant une collection de NFT qui s’obtiennent aléatoirement. Pour ce faire, Atari reprend un système bien connu des joueurs, et qui fait déjà polémique avant même de l’associer avec la cryptomonnaie. Il s’agit des loot boxes, ces caisses à butins aléatoires que l’on peut notamment trouver dans FIFA, et jusqu’à récemment dans Rocket League.

Comment obtenir un NFT Atari ?

Renommés GFT pour l’occasion (un NFT sous forme de cadeau, « gift » en anglais), ces loot boxes seront mises en vente à partir du 1er février prochain. Au total, la collection contient 10 GFT à l’effigie de la console Atari 2600 mais aussi de jeux iconiques tels que Combat, Swordquest, Asteroids, Centipede et bien plus. Une fois que les GFT auront été achetés par tous les inscrits à la liste blanche, ceux-ci s’ouvriront automatiquement à une date que l’on ne connait pas encore.

Les détenteurs de GFT pourront alors découvrir s’ils ont réussi à obtenir un objet de catégorie commune, rare ou épique. Et Atari ne compte pas s’arrêter là. Plus les collections vont s’enchaîner, plus des joueurs pourront posséder un grand nombre d’œuvre. Il sera alors temps d’ouvrir des compétions et les meilleurs spéculateurs gagneront davantage de récompenses. Wade Rosen, le CEO d’Atari, déclare :

« Quelle meilleure façon de commémorer le 50e anniversaire d’Atari que d’inaugurer une nouvelle ère d’innovation technologique tout en rendant hommage à la marque qui a lancé l’industrie moderne du jeu vidéo ? »

On aurait en réalité pu penser à un milliard d’autres façons de commémorer les 50 ans d’Atari, qui auraient eu bien plus de sens que de lancer une collection d’objets virtuels. Mais cela semble être devenu la mode chez les acteurs de l’industrie. C’est notamment le cas de Konami, qui a fait une vente particulièrement fructueuse de NFT pour les 35 ans de Castlevania.