[ad_1]
Derrière l’économie des trottinettes et vélos électriques en free-floating se cache une armada d’auto-entrepreneurs dont la mission est de récupérer les appareils, de les charger, puis de les redéployer. Mais l’américain Uber, positionner sur ce marché à travers sa division Jump, pense qu’il peut optimiser ce processus. Comment? En l’automatisant. Après les voitures autonomes, le géant de la mobilité travaillerait sur la conception de trottinettes et vélos électriques autonomes comme le révèle TechCrunch. Cela permettrait ainsi aux engins de pouvoir se rendre seuls sur leur lieu de recharge, de se redéployer ou même d’aller à la rencontre des clients.
Les communes sont encore en train de s’habituer aux services de location en free-floating qu’elles commencent à réguler, il est donc difficile de s’imaginer que ces vélos et trottinettes pourraient se promener seuls et surtout qu’une ville donne son autorisation. Il est aussi difficile de les imaginer se tenant seuls en équilibre. Pourtant, leur automatisation est bien l’une des pistes sur laquelle Uber serait en train de travailler pour améliorer le business model de Jump.
Amélioration continue
Pour cela, l’entreprise américaine a créé une division: Micromobility Robotics. Celle-ci fonctionne au sein du groupe Jump, selon des informations obtenues par Chris Anderson, CEO de l’entreprise 3D Robotics, lors de l’événement DIY Robotics qui s’est tenu ce week-end et auquel participait Uber. Il y a pour l’instant très peu de détails sur le programme, mais les informations commencent à fuiter car l’entreprise recrute pour cette division.
Exciting announcement from @UberATG at today’s @DIYRobocars event. « Micromobility » = autononomous scooters & bikes that can drive themselves to charging or better locations. Hiring now pic.twitter.com/sOjroo8XZI
— Chris Anderson (@chr1sa) 20 janvier 2019
Ce projet en est donc à ses débuts et s’il devient un jour une réalité, cela ne devrait pas être pour tout de suite. En revanche, Uber cherche à améliorer le business model de ses vélos et trottinettes électriques depuis quelques temps déjà. Ainsi, le mois dernier, l’entreprise américaine avait présenté à TechCrunch une nouvelle génération de vélos, plus intelligents. Les améliorations concernaient notamment les batteries: devenues échangeables, l’opérateur n’a plus besoin de déplacer tout l’engin pour le recharger. Uber y a aussi injecté de l’intelligence. Elles sont désormais capables d’envoyer des informations de diagnostic directement dans le cloud de Jump. Ces vélos qui roulent déjà à San Francisco doivent être progressivement déployés dans les autres villes.
En attendant qu’ils deviennent autonomes, les vélos Jump devraient normalement arriver à Paris cette année.
[ad_2]
Yalayolo Magazine