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Voiture | Source : GettyImages
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LE CHIFFRE ➡ 150 milliards de dollars | C’est ce que pourrait rapporter l’impôt minimal mondial décidé lors du G20 Finances. Les grands argentiers de la planète ont approuvé une réforme de la taxation des multinationales. Ce big bang fiscal vise à faire disparaître les paradis fiscaux à l’horizon de 2023, en appliquant un taux minimal effectif de 15%. Selon l’OCDE, les recettes fiscales supplémentaires s’élèveraient à 150 milliards de dollars : une réforme jugée “révolutionnaire” de la taxation des multinationales, approuvée d’ores et déjà par 132 pays.
Victoire !
Après 4 ans de combat acharné avec le président de la République, c’est acté : nous mettons fin à l’optimisation fiscale et les géants du numérique paieront enfin leur juste part d’impôt.
C’est la plus grande révolution fiscale depuis un siècle. #G20Finance
— Bruno Le Maire (@BrunoLeMaire) July 10, 2021
L’INFO ➡ LA VOITURE SOURCE DE TENSIONS DANS LE COUPLE ? | Selon une enquête Ifop pour Caroom, on en sait plus sur le comportement des Français et de leurs voitures. A l’heure des premiers départs en vacances, avec notamment plus de 1000 kilomètres de bouchons sur les routes françaises, voici les enseignements de ce sondage :
Les hommes s’agrippent toujours au volant. Les hommes ne sont toujours pas enclins à lâcher le volant au profit de leur conjointe. Obéissant à ses stéréotypes de genre bien ancrés qui leur confèrent le rôle d’assurer la sécurité du foyer, ils estiment que la place du conducteur leur revient naturellement, particulièrement lorsqu’il s’agit d’effectuer de longs trajets. Ainsi, 8 hommes sur 10 sont au volant au moment de partir en vacances ou en week-end.
Une perception différente du partage. De même, ils ont du mal à reconnaître dans leurs déclarations leur aptitude à partager ce même volant avec leur conjointe.
1 homme sur 10 seulement assume ce partage de la conduite sur des longs trajets quand plus de 2 femmes sur 10 déclarent que c’est une réalité dans leur couple. L’image qu’il convient de donner, celui de l’homme endossant seul la responsabilité de conduire sa famille à bon port, l’emporte visiblement sur les faits.
Fréquentes disputes dans l’habitacle. Prolongement de la vie à l’extérieur, l’habitacle de la voiture, confiné par nature, est un lieu de conflits et de disputes pour plus de la moitié des couples interrogés (53%), tant sur les courts que sur les longs trajets. Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à faire état de ces disputes (57% contre 51%), particulièrement chez les dirigeantes d’entreprises (75%) habituées à prendre le contrôle, et donc à questionner la prééminence masculine en voiture, et chez celles âgées de 35 à 49 ans (68%), génération elle aussi plus encline à cette remise en question.
La conduite masculine source de conflits. Plus de la moitié des femmes (52%) indiquent que le style de conduite est une source de dispute avec leur compagnon et 28% citent la vitesse. Objet de virilité, la voiture est pour de nombreux hommes le moyen de s’affirmer, par une conduite qui peut être à risque, brutale et agressive, vis-à-vis de leurs congénères également au volant. La forte hausse de ce motif de dispute (+ 18 points par rapport à 2017) est également un bon indicateur des tensions de plus en plus palpables dans la société, et donc au sein des couples. Plus étonnant à l’heure de la généralisation des systèmes de guidage, la direction à prendre est source de conflit pour plus des 2/3 des répondants, là aussi en hausse de 8 points en 4 ans. Découlant directement du style de conduite de leur conjoint, 43% des femmes en couple déclarent avoir déjà eu peur en voiture lorsque celui-ci conduit, contre 36% des hommes qui ont déjà éprouvé ce sentiment.
L’expertise des hommes remise en cause. Les femmes sont de moins en moins nombreuses à demander l’avis de leur entourage masculin lorsqu’elles envisagent d’acheter une voiture. Moins de la moitié d’entre elles (44%) le font aujourd’hui quand elles étaient près des 2/3 (62%) en 1990. Il y a là une nette émancipation de la gent féminine vis-à-vis de l’image de l’homme expert véhiculée des décennies durant au travers de multiples stéréotypes – métiers, sports automobile, publicités… Il n’en reste pas moins que les plus jeunes sont celles qui se soumettent le plus à l’avis masculin avant l’acte d’achat : 55% des 18-24 y ont recours contre seulement 36% des femmes âgées de plus de 50 ans, lesquelles ont gagné au fil de leur de vie une plus grande autonomie vis-à-vis de l’image patriarcale associée à la voiture.
Achat et dépenses liées à l’automobile : l’homme se donne le beau rôle, la femme gagne en contrôle. Malgré tout, la gent masculine veut garder le contrôle sur toutes les décisions concernant le domaine de la voiture, même si la réalité telle que la perçoivent les femmes est quelque peu différente. Plus de 9 hommes sur 10 (94%) assurent que les dépenses auto relèvent de leur décision quand près d’1 femme sur 2 (47%) vivant en couple sous le même toit que son compagnon en revendique le choix. Choix qui s’affirme également de plus en plus lors de l’acte d’achat d’une voiture : 45% des femmes se disent aujourd’hui décisionnaires quand elles n’étaient que 15% en 1994. Autre signe fort de la remise en cause de la domination masculine dans le domaine de l’automobile.
Les femmes se jugent meilleures conductrices. Plus d’1 femme sur 3 (38%) estime que les femmes conduisent mieux que les hommes quand seulement 17% des hommes pensent la même chose. Mais ces derniers sont plus nombreux (67% contre 53%) à ne pas faire de différence entre la conduite des unes et des autres. Ce sentiment que le sexe n’entre pas en ligne de compte en matière de conduite – 59% des Français y adhèrent – est en progression de 8 points par rapport à une étude menée en 1988. Mais dans la réalité, les hommes sont effectivement bien plus impliqués et concentrent jusqu’à 95% des délits routiers. Quant à l’origine des accidents de la route, hommes et femmes sont d’accord en 2021 (50 et 51%) pour dire qu’elle est plus masculine que féminine. Un rééquilibrage par rapport à la fin des années 80 où 66% des Français attribuaient la responsabilité des accidents aux hommes.
Les femmes et les garagistes : le divorce est consommé. Parce qu’elles sont de plus en plus nombreuses à remettre en cause le sacro-saint pouvoir de l’homme sur tout ce qui touche à l’auto et s’affirment en tant que clientes autonomes et non plus sous tutelle, les femmes perçoivent avec une acuité renforcée le sexisme émanant de ce monde quasi exclusivement masculin qu’est le garage. Près de 9 sur 10 (89%) pensent que leur garagiste les voit comme des clientes faciles à arnaquer (contre 71% en 2008), 7 sur 10 (69%) qu’elles sont considérées différemment selon qu’elles viennent seules ou accompagnées et plus de 6 sur 10 (63%) qu’il pense qu’elles sont de mauvaises conductrices. Et même si leur nombre est en légère baisse, elles sont toujours 71% à penser que leur garagiste les considère comme étant nulles en mécanique. On le voit, les garagistes ont d’énormes progrès à faire pour gagner la confiance de leurs clientes. La féminisation de la profession y contribuera-t-elle ? C’est loin d’être gagné : en 2017, une étude montrait que moins de 1% des femmes s’intéressaient au métier de mécanicienne…
Retrouvez l’ensemble de l’étude : https://www.caroom.fr/guide/voiture-neuve/etude-couple-automobile
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