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Du 16 au 22 juin se déroulait à Montréal une autre compétition de football : la RoboCup 2018, rassemblant 5.000 robots autonomes, issus de 35 pays. Pour la troisième fois, les Français sont champions du monde et organiseront la prochaine Coupe l’an prochain à Bordeaux. Il n’y avait pas que le ballon rond au Canada, puisque des robots se sont aussi affrontés sur le terrain des tâches ménagères, du travail à l’usine et du secours à la personne.
Alors que l’équipe de France faisait ses premières foulées sur les gazons russes de la Coupe du Monde, une autre compétition sportive internationale se déroulait à Montréal au Canada : la RoboCup 2018. Créée en 1997, cette Coupe du Monde de football particulière, complétée d’autres compétitions, rassemblait du 16 au 22 juin 5.000 robots autonomes, 4.000 participants et 35 pays.
Depuis la création de l’évènement, les organisateurs font le pari qu’en 2050, les robots remporteront un match contre les athlètes humains de la coupe du Monde de la FIFA. Pour le moment, en observant les robots évoluer sur le terrain, il est clair qu’ils sont loin du compte. Les robots les plus imposants titubent, réalisent de petits pas saccadés pour pousser le ballon, tournent sur eux-mêmes à la recherche du ballon, vacillent… Le résultat est assez cocasse ! À ce jeu, ce sont les robots autonomes de petite et moyenne tailles qui se montrent les plus véloces. Ils sont même surprenants : lorsqu’ils chutent, ils se relèvent tout seuls.
Les robots humanoïdes français triples champions du monde
La catégorie la plus en vue reste celle des robots humanoïdes. Elle se décline en trois sous-catégories, les « enfants », les « adolescents » et les « adultes ». Les premiers, de 40 à 90 cm de hauteur, s’affrontent par équipe de quatre. Dans cette catégorie, c’est justement la France qui a remporté le titre de champion du monde pour la troisième années consécutive dans la catégorie robot humanoïde taille enfant avec l’équipe bordelaise Rhoban. Un sacre qui tombe à pic car la ville de Bordeaux vient d’apprendre qu’elle est retenue pour accueillir la compétition en 2020.
Pour cette compétition, il existe deux ligues, la junior et la major. La RoboCup Soccer Junior ligue est l’équivalent du baby-foot version robotisée, avec des équipes de deux robots autonomes. Pour la major, cela se corse, puisque les robots sont classés dans cinq catégories de robots autonomes : la catégorie « simulation », avec des compétitions virtuelles en 2 et 3D ; les robots de petite taille et de taille moyenne. Il existe aussi une catégorie les robots standards avec une plateforme commune à toutes les équipes. C’est le robot Nao de SoftBank qui a été choisi.
Viennent ensuite les robots adolescents, de 80 à 140 cm, opposant des équipes de deux robots. Enfin, les plus impressionnants sont les adultes, de 130 à 180 cm, qui s’affrontent individuellement. Ce sont eux qui devraient affronter des joueurs humains dans 22 ans. En raison de leur grande taille et de leur maladresse, ces géants sont suivis de près par des membres de l’équipe chargés de les rattraper en cas de chute.
La catégorie robots standards impose une plateforme commune, celle du robot Nao. Dans cette vidéo, les Nao Devils ont sèchement éliminé les rUNSWift, 4 à 0. © UNSW Computing, YouTube
L’équipe française Rhoban lors des quarts de finale contre le Japon dans la catégorie Robots humanoïdes « taille enfant ». La France a remporté la finale pour la troisième année consécutive en battant l’équipe d’Iran. © RhobanRobots, YouTube
Force est de constater que ces joueurs sont encore bien maladroits, lents et patauds dans leur gestion du ballon rond. © Hochschule Offenburg
Des robots domestiques en lice
Lors de cette RoboCup, il n’y avait pas que le football. D’autres robots s’affrontaient sur des terrains bien différents. Il existe en effet trois ligues thématiques en plus du ballon rond. La première est celle des robots domestiques. Ce concours rassemble les concepts les plus étonnants de robots autonomes doués pour l’assistance aux tâches de la maison.
Autre ligue avec les robots travailleurs, conçus pour innover dans le secteur de l’industrie et de la logistique. Avec cette ligue Robocup@Work, des robots autonomes vont devoir s’organiser pour mettre en place des processus de production ou de logistiques efficaces. Dans cette discipline, les Français sont très bons. Ainsi, la PyroTeam, de l’école Polytechnique de Lille, a frisé la première place qui a été finalement remportée par l’équipe Grips autrichienne.
Enfin, une autre nouvelle catégorie s’est invitée dans cette manifestation, celle des robots spécialisés dans les secours, avec des drones et petits robots à chenilles pouvant se déplacer dans les environnements hostiles et difficiles, voire impossibles d’accès pour les humains.
Rendez-vous dans deux ans à Bordeaux pour la prochaine édition !
La RoboCup Soccer 2014 bat son plein au Brésil
Article de Marc Zaffagni publié le 21 juillet 2014
Du 19 au 24 juillet, le Brésil accueille une seconde Coupe du monde football : la RoboCup Soccer, une compétition qui voit s’opposer des équipes de robots autonomes dans des matchs reprenant les règles du football classique. Les organisateurs promettent que le temps est proche où les meilleurs footballeurs ne seront pas des humains.
« En 2050, une équipe de football composée de robots humanoïdes autonomes affrontera les vainqueurs de la Coupe du monde de la Fifa. Et elle gagnera. » Voici le message que répètent chaque année les organisateurs de la RoboCup Soccer dont l’édition 2014 vient de débuter au Brésil. Lancée en 1997, cette compétition oppose des équipes de robots autonomes venus des quatre coins de la planète. On retrouve de prestigieuses universités (Carnegie Mellon et université de Pennsylvanie), des laboratoires de recherche ainsi que des entreprises spécialisées en robotique. Signalons la présence de la société française Aldebaran Robotics dont le robot humanoïde Nao est un habitué de la compétition.
Les compétitions ont démarré ce lundi 21 juillet et se poursuivront jusqu’à jeudi. Quatre mille ingénieurs et scientifiques de 45 pays s’affrontent par équipes de robots interposées. La compétition est divisée en quatre catégories : simulation (centrée sur le développement logiciel), robots de petite taille, de taille moyenne standard (le même robot pour tous les concurrents) et la catégorie vedette des humanoïdes. Celle-ci est subdivisée en trois tailles :
- les robots enfants, de 40 à 90 cm de hauteur, qui s’affrontent par équipe de quatre ;
- les adolescents, de 80 à 140 cm, opposant des équipes de deux robots ;
- les adultes, de 130 à 180 cm, qui voient deux robots se faire face pour des séries de tirs au but (un gardien, un tireur).
Des robots arbitres veillent
Si les équipes se préparent dans le plus grand secret, une fois les différentes finales jouées, elles doivent publier leurs méthodes afin de permettre à tous les participants de pouvoir progresser en vue de l’édition suivante. Il y a également des restrictions sur la partie matérielle afin de favoriser l’ingéniosité plutôt que le portefeuille. Manuela Veloso, professeure de robotique et d’intelligence artificielle à l’université Carnegie Mellon est l’une des instigatrices de la RoboCup. Elle explique qu’une des évolutions notables des dernières éditions est que les équipes ont commencé à s’inspirer du jeu et de la tactique déployés par les équipes humaines.
La professeure Veloso et son équipe travaillent également sur des robots arbitres qui vont assister les arbitres humains durant cette RoboCup. 2050 est-elle vraiment une date utopique pour voir des robots battre des humains ? Nul ne saurait le dire aujourd’hui tant les progrès de la robotique sont rapides. Et après tout, qui aurait pu prédire 36 ans auparavant qu’un ordinateur (le Deep Blue d’IBM) battrait le champion du monde d’échecs Gary Kasparov en 1997 ?
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