[ad_1]
Le montant
La start-up américaine Via, spécialisée dans le covoiturage, a bouclé un tour de table de 250 millions de dollars auprès de Daimler selon une information rapportée par TechCrunch. En parallèle, la division Mercedes Benz du constructeur allemand a décidé d’investir 50 millions de dollars dans une coentreprise avec Via.
Le marché
Fondée en 2012 par Daniel Ramot et Oren Shoval, Via a développé un service de covoiturage qui repose sur un modèle proche des transports en commun avec des itinéraires fixes comprenant des arrêts spécifiques pour embarquer et déposer les passagers. La start-up américaine revendique un million de passagers transportés chaque mois à Chicago, New York et Washington, les trois villes dans lesquelles elle opère aux États-Unis.
De nombreux acteurs se sont positionnés sur le marché des navettes de covoiturage à la demande au cours de ces dernières années. En début d’année, Lyft, le principal rival d’Uber aux États-Unis, a lancé Shuttle, une extension de Lyft Line qui se rapproche du concept de Via.
Avant Lyft, Uber avait commencé à tester en 2015 un service, baptisé UberHOP, à Seattle, qui permet de jumeler plusieurs usagers qui empruntent une route similaire avec un seul conducteur. Cet essai a permis de donner naissance à Smart Routes, qui vise à compléter UberPOOL, qui permet de partager le prix d’une course avec une personne allant dans la même direction que vous.
Smart Routes propose aux utilisateurs d’Uber qui souhaitent partager un trajet de convenir d’un point de rendez-vous où le conducteur ira chercher ses passagers. Ce dispositif permet ainsi de créer l’équivalent d’un ligne de bus, à la différence que les arrêts sont flexibles pour répondre aux besoins des usagers. Dans les tuyaux d’Uber depuis 2015, le service a été testé à San Francisco et Chicago il y a quelques mois.
Uber n’est pas le seul géant américain à s’intéresser au covoiturage «sur-mesure». L’an passé, Google a lancé Carpool, un service de covoiturage, via l’application mobile de navigation routière à Waze, rachetée en 2013 par la firme de Mountain View pour 1 milliard de dollars.
Très présent en Europe, où souhaite se développer Via, le Français Blablacar a présenté en mai dernier BlablaLines, une nouvelle application de covoiturage destinée aux trajets courts entre le domicile et le travail. Elle met automatiquement en relation les conducteurs et les passagers via un algorithme de matching. Le service permet ainsi d’effectuer des trajets domicile-travail sur un rayon d’environ 50 kilomètres. Jusqu’à présent, les utilisateurs de Blablacar effectuent essentiellement des trajets longue distance de 300 kilomètres en moyenne. L’application fonctionne à la manière d’une ligne de bus ou de métro. En effet, elle crée des lignes personnalisées selon la demande des utilisateurs, avec un point de rencontre et un point de dépose, afin d’éviter les détours et ainsi gagner du temps.
Les objectifs de la Start-up
Avec ce nouvel investissement, Via prévoit de développer ses activités en Europe, d’abord à Londres puis à Paris, en partenariat avec Daimler. La première offre visant à proposer un service de navettes dans la capitale anglaise sera lancée d’ici la fin de l’année. En France, Via est déjà présent au travers de son alliance avec Keolis, filiale à 70% de la SNCF, et LeCab (dans lequel Keolis est devenu majoritaire en mars 2016).
Via : les données clés
Fondateurs : Daniel Ramot et Oren Shoval
Création : 2012
Siège social : New York
Activité : navettes de covoiturage à la demande
Financement : 250 millions de dollars en septembre 2017
[ad_2]
Yalayolo Magazine