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Microsoft vient officiellement de présenter un kit de développement pour intégrer le module Kinect dans des applications pour Windows… mais pas pour des solutions commerciales. Malgré cette restriction – apparemment provisoire -, l’interface gestuelle de la XBox, comme on s’y attendait, s’apprête à faire son entrée dans l’environnement des PC.
Microsoft a réuni, jusqu’à ce soir, développeurs et journalistes à Las Vegas pour la conférence MIX 11 et a commencé une série d’annonces ou de démonstrations. Les participants ont ainsi découvert la version 10 d’Internet Explorer et les développeurs ont appris la sortie en mai d’un « SDK » (software development kit, kit de développement logiciel) pour le système d’exploitation pour mobiles Windows Phone 7.5. Microsoft a également annoncé la sortie prochaine d’une version bêta de Silverlight 5 (alternative maison au Flash d’Adobe).
Comme on s’y attendait, un autre SDK a été présenté : celui qui permet aux développeurs de réaliser des logiciels pour Windows utilisant l’interface « corporelle » Kinect. Dès sa présentation pour la console de jeu XBox 360, tous les commentateurs avaient imaginé que cet appareil, très abouti, pouvait servir à bien d’autres applications. De fait, dans les semaines qui ont suivi, ce boîtier a été détourné pour de nombreuses applications, pour manipuler des radiographies, piloter des robots ou contrôler un PC.
Quand les ordinateurs nous reconnaîtront
Au dernier salon de la réalité virtuelle, Laval Virtual, le boîtier Kinect était d’ailleurs présent sur de nombreux stands pour des applications les plus diverses. On y voyait par exemple une version « kinectisée » du projet Rennes Citévision, qui, depuis 2005, montre en 3D la ville de Rennes à différentes époques, sur un grand écran ou sur le Web. En bougeant le corps devant l’écran (et le boîtier), on se promène dans la ville, en marchant ou en volant, ou en se déplaçant dans le futur et dans le passé.
Les développeurs imaginatifs auront donc désormais un SDK, boîte à outils logiciels, pour réaliser toutes sortes de solutions d’interfaçage compatibles avec Windows. Mais pour l’instant, curieusement, Microsoft entend restreindre ces réalisations à des solutions non commerciales, du moins à court terme comme l’on laissé entendre des responsables de l’entreprise.
Le poisson d’avril de Google, qui montrait comment le gestionnaire de courrier GMail pourrait être piloté gestuellement avec une reconnaissance de forme et de mouvements, restera un gag. Mais des logiciels qui repéreront combien de personnes se trouvent devant l’écran, qui les reconnaîtront et qui en détecteront les mouvements apparaîtront sûrement dans les prochaines années… Comme nous l’expliquait Frédéric Kaplan, concepteur du QB1, « les ordinateurs robotisés constituent une nouvelle famille de machines capables de vivre dans le même monde que nous ».
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