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Plus de trente ans après son retrait de la cote, le fabricant américain de jeans Levi Strauss veut faire son retour en Bourse. Il a ainsi lancé, mercredi 13 février, une procédure d’introduction (IPO) sur la place de New York. La firme, fondée il y a 145 ans, prévoit d’être cotée à Wall Street sous le symbole « LEVI », a-t-elle indiqué dans un prospectus d’informations aux autorités réglementaires. Les banques Goldman Sachs, JPMorgan, BofA Merrill Lynch et Morgan Stanley font partie des établissements financiers chargés de mener à bien cette opération.
L’inventeur du jean 501 espère lever jusqu’à 100 millions de dollars (88,5 millions d’euros). Mais ce montant reste indicatif pour calculer les frais d’enregistrement de l’IPO et il pourrait donc être amené à évoluer. Levi Strauss est entré pour la première fois en Bourse en 1971, avant d’en sortir en 1984 à la suite d’une décision des héritiers du groupe. Concurrencée par d’autres marques plus en vogue, et souffrant d’une innovation en berne, la société a connu des temps difficiles dans les années 2000.
Mais depuis trois ans, la tendance s’est inversée. Le groupe a repris des couleurs sous la houlette de son patron Chip Bergh, passé par Procter & Gamble (P&G). L’année 2017 a notamment été un tournant, avec le chiffre d’affaires « le plus élevé depuis dix ans », avait précisé son président en février 2018.
Et Levi’s reste sur une bonne dynamique. Dans son dernier rapport trimestriel, l’entreprise basée à San Francisco a déclaré avoir réalisé des ventes en progression de près de 9%, à 1,59 milliard de dollars. Sur l’ensemble de l’année 2018, elle a enregistré un bénéfice net de 285 millions de dollars, comparable à l’exercice 2017. Ces performances financières devraient rassurer les investisseurs et faciliter son retour sur le marché de Wall Street.
La marque commercialise aujourd’hui ses produits dans plus de 50 000 points de vente, dont environ 3000 magasins en propre et des espaces aménagés à l’intérieur d’enseignes. Les descendants du fondateur Levi Strauss, Mimi Haas et Margaret Haas, restent ses principaux actionnaires.
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Yalayolo Magazine