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L’Américaine Karen Uhlenbeck a été distinguée par le prestigieux prix Abel, décerné par l’Académie norvégienne des Sciences et Lettres et créé pour combler l’absence d’un Nobel en mathématiques, rapporte Le Monde ce mardi 19 mars 2019. Cette spécialiste des équations aux dérivés partielles, âgée de 76 ans, a remporté ce prestigieux prix « pour son travail fondamental dans l’analyse géométrique et la théorie de jauge qui a radicalement modifié le paysage mathématique », a déclaré Hans Munthe-Kaas, président du comité du prix Abel créé en 2003. Ce dernier a ajouté que « ses théories ont révolutionné notre compréhension des surfaces minimales, telles que celles formées par des bulles de savon, et des problèmes de minimisation plus généraux en dimension supérieure ».
Karen Uhlenbeck qui porte trois casquettes — maître de recherches universitaires invitée à l’université de Princeton, professeure associée à l’Institute for Advanced Study (IAS) de Princeton, et professeure émérite à l’université d’Austin —, est la première femme à avoir remporté le prix Abel. Plus globalement, elle est devenue la 21e femme à remporter un Nobel en science ou ses équivalents en maths — la médaille Fields et le prix Abel. Au total, 19 femmes ont reçu un prix Nobel dont la Française Marie Curie à deux reprises en 1903 et 1911, tandis qu’une seule, l’Iranienne Maryam Mirzakhani, à gagner la médaille Fields, souvent surnommée « prix Nobel » de mathématiques, qui récompense tous les quatre ans deux à quatre mathématiciens âgés de moins de 40 ans.
Avant la mathématicienne Karen Uhlenbeck, voici les 20 femmes qui ont remporté un Nobel en science, une médaille Fields ou bien un prix Abel de 1903 à nos jours (par ordre alphabétique).
Françoise Barré-Sinoussi (France), Nobel de médecine en 2008 pour la découverte du virus du VIH.
Elizabeth Blackburn (Australie), Nobel de médecine en 2009 pour ses découvertes en génétique.
Linda B. Buck (Etats-Unis), Nobel de médecine en 2004 ‘pour ses travaux sur le système olfactif et les récepteurs olfactifs’.
Gertrude Elion (Etats-Unis), Nobel de médecine en 1988 pour ses travaux dans l’élaboration de nouveaux médicaments.
Maria Goeppert-Mayer (Etats-Unis), Nobel de physique en 1963 pour ‘des découvertes à propos de la structure en couches du noyau atomique’.
Carol Greider (Etats-Unis), Nobel de médecine en 2009 pour ses travaux en génétique avec Elizabeth Blackburn et Jack Szostak.
Maryam Mirzakhani (Iran), médaillée Fields en 2014 pour ses travaux en topologie et en géométrie.
Christiane Nüsslein-Volhard (Allemagne), Nobel de médecine en 1995 pour ses travaux sur le contrôle génétique du développement précoce de l’embryon.
Donna Strickland (Canada), Nobel de physique en 2018 pour ses travaux sur les lasers et l’optique avec le Français Gérard Mourou.
Ada Yonath (Israël), Nobel de chimie en 2009 pour des ‘études de la structure et de la fonction du ribosome’.
Tu Youyou (Chine), Nobel de médecine en 2015 pour la découverte ‘d’une nouvelle thérapie contre le paludisme’.
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