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Apple a tenu, hier, la conférence de présentation de ses nouveaux produits. La firme à la pomme a multiplié les annonces parlant aussi bien de son nouvel OS pour ordinateurs de bureau que des nouveaux Mac et MacBook Pro. Mais les plus attendus étaient les nouveaux iPad Air et iPad mini. Le premier a subi une sérieuse cure d’amincissement tandis que le second reçoit un écran haute définition Retina. De solides évolutions avec lesquelles Apple espère maintenir sa domination sur un marché des tablettes, de plus en plus concurrentiel.
Lancé en avril 2010, l’iPad a initié le marché des tablettes tactiles qu’il domine depuis lors. Mais la concurrence se fait de plus en plus rude. Apple se retrouve aujourd’hui pris en étau entre des tablettes Android (Nexus 7 et 10, Galaxy Note, Kindle Fire HDX) performantes et plus abordables, et une vague de tablettes Windows 8.1 (Surface 2, Nokia Lumia 2520, Dell Venue, Lenovo Miix 2, etc.) qui multiplient les formats et les prix. Autant dire que la présentation des nouveaux iPad organisée hier fut scrutée avec attention. Comme pour les iPhone 5S et 5C, Apple n’a pas enflammé l’audience avec des nouveautés si « révolutionnaires ». Mais les innovations sont bien là, et en nombre.
En préambule de cette présentation, Tim Cook, le grand patron d’Apple, a indiqué que l’iPad s’est écoulé à 170 millions d’exemplaires depuis sa sortie, tuant dans l’œuf le marché des netbooks. Pour cette cinquième génération d’iPad, Apple a opté pour un changement sémantique. On ne parle pas de l’iPad 5 mais de l’iPad Air, un terme déjà employé pour l’ordinateur portable ultra fin de la marque à la pomme. Et pour cause, le nouvel iPad a subi une cure d’amincissement significative. Comparé à l’iPad 4, son épaisseur passe de 9,4 à 7,5 mm et son poids de 635 à 469 g. Le cadre et les bords de l’écran sont plus étroits afin d’augmenter la surface d’affichage de l’écran Retina de 9,7 pouces.
Une puce A7 et du Wi-Fi Mimo pour l’iPad Air
Comme l’iPhone 5S, l’iPad Air reçoit le nouveau system on a chip (SoC) A7 doté d’une architecture 64 bits qui améliore les performances graphiques et le confort d’utilisation tout en conservant une autonomie de 10 h. « L’architecture 64 bits de la puce A7 et la prise en charge d’OpenGL ES version 3.0 permet aux effets visuels de rivaliser avec ceux des meilleures consoles de jeu », affirme Apple dans son communiqué. La puce A7 est agrémentée du coprocesseur M7 qui gère les données de l’accéléromètre, du gyroscope et de la boussole, afin de soulager le processeur central.
À noter également l’introduction de la technologie Wi-Fi Mimo (Multiple-Input Multiple-Output) qui améliore la portée et la vitesse de transfert des données ainsi que la prise en charge d’un plus grand nombre de réseaux 4G. En revanche, Apple n’a pas intégré le capteur d’empreintes digitales Touch ID inauguré par l’iPhone 5S. L’iPad Air sera disponible à partir du premier novembre, dès 489 euros pour la version Wi-Fi 16 Go et 609 euros pour la version Wi-Fi/cellulaire.
Une mise à jour pour l’iPad mini Retina
L’iPad mini a également eu droit à une mise à jour. Comme le suggéraient les nombreuses rumeurs qui circulaient depuis plusieurs mois, la tablette 7,9 pouces adopte un écran qualité Retina qui affiche 2.048 x 1.536 pixels, soit la même définition que l’iPad Air mais avec une densité plus élevée (326 points par pouce contre 264). L’iPad mini reçoit lui aussi le SoC A7 ainsi que le coprocesseur M7 et la connexion Wi-Fi Mimo. Apple annonce que ce modèle sera disponible courant novembre à un tarif débutant à 399 euros pour le modèle Wi-Fi 16 Go et à 519 euros pour la version Wi-Fi/cellulaire 16 Go.
Cependant, il se pourrait que l’iPad mini Retina soit difficile à trouver. Selon un analyste d’IHS iSuppli cité par Cnet.com, la production d’écrans Retina 7,9 pouces serait plus complexe et Apple n’aurait obtenu qu’une quantité limitée pour le lancement. On se souvient que l’iPad mini avait connu les mêmes soucis de disponibilité au moment de sa sortie l’année dernière. Ce modèle reste d’ailleurs au catalogue et voit son prix de base passer à 299 euros pour la version Wi-Fi 16 Go.
Si les nouveaux iPad ont concentré l’attention, Apple avait d’autres annonces à faire. À commencer par un nouveau Mac Pro entièrement renouvelé et dont le dessin cylindrique du boîtier marque une véritable rupture. Il est équipé de processeurs Intel Xeon de 4, 6, 8 ou 12 cœurs cadencés jusqu’à 3,9 GHz en mode Turbo Boost. La partie graphique est assurée par deux processeurs AMD FirePro D300, D500 ou D700.
Un Mac Pro « made in USA »
Le Mac Pro utilise une mémoire vive DDR3 ECC à 1.866 MHz avec un contrôleur à 4 canaux qui lui offre jusqu’à 60 Gbit/s de bande passante. Il est équipé de six ports Thunderbolt 2, quatre ports USB 3, un port HDMI UltraHD et deux ports Ethernet Gigabit. Ce monstre de performance sera assemblé aux États-Unis. Apple annonce qu’il sera commercialisé dès le mois de décembre à partir de 2.999 euros.
Du nouveau également du côté du modèle portable MacBook Pro qui passe à l’écran Retina en version 15 et 13 pouces. Disponibles dès à présent, ces modèles reçoivent les nouveaux processeurs double et quadruple cœur Intel Core i5 et i7 issus de l’architecture Haswell. Selon Apple, le nouveau MacBook Pro 13 pouces offre 9 h d’autonomie, soit 2 h de plus que la génération précédente. Le modèle 15 pouces dispose quant à lui de 8 h d’autonomie, 1 h de plus que la version précédente. Les tarifs débutent à 1.299 euros pour le modèle 13 pouces Core i5 double cœur 2,4 GHz et 1.999 euros pour le modèle 15 pouces Core i7 quadruple cœur 2 GHz.
Mise à jour gratuite vers Mac OS X Mavericks
Côté logiciels, Apple a introduit la dixième mise à jour de Mac OS X surnommée « Mavericks » qui est proposée gratuitement aux utilisateurs possédant un iMac, MacBook Pro, MacBook Air, MacBook, MacPro ou Mac mini compatibles. Mac OS X Mavericks introduit plus de 200 nouvelles fonctionnalités dont les applications iBooks et Plans, une nouvelle version du navigateur Safari et du Finder.
Importante refonte également pour la suite bureautique iWork (Pages, Numbers et Keynote) et la suite iLife (iPhoto, iMovie et GarageBand) pour OS X et iOS. Elles sont désormais compatibles avec l’architecture 64 bits afin de tirer parti du nouveau SoC A7. Par ailleurs, iWork utilise un nouveau format de fichiers unifié qui permet de basculer de façon transparente entre Mac, iOS et iCloud sans que la mise en page ne soit altérée. La version bêta d’iWork sur iCloud supporte la collaboration en temps réel. La version Mac OS de GarageBand a eu droit à une mise à jour de grande ampleur au niveau de son design et elle reçoit également une nouvelle bibliothèque de sons ainsi que de nouvelles fonctions. Enfin, iWork et iLife sont fournies gratuitement pour l’achat de tout nouveau Mac ou appareil iOS. Idem pour les usagers ayant installé Mac OS X Mavericks ou iOS 7.
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