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Pour devenir une des personnes les plus prospères de votre époque, vous devez prendre des risques extrêmes, n’est-ce-pas?
Comme le démontre Adam Grant, un professeur de management à Wharton dans son ouvrage « Originals, » c’est l’un des mythes les plus courants et malavisés concernant la réussite.
Adam Grant a dit à Yalayolo Magazine US qu’il avait l’habitude de penser que les gens originaux, ou les non-conformistes qui voient le monde d’une manière différente, prenaient beaucoup de risques. Jusqu’a ce qu’il se penche sur les chiffres.
« Il se trouve que les originaux qui réussissent sont juste aussi prudents que nous autres, » dit-il. « Ils détestent perdre de l’argent, il détestent avoir peu de chances de réussite, et ce qu’ils font souvent, quand ils savent qu’ils doivent prendre une décision risquée dans un domaine, c’est qu’ils compensent cela en étant extrêmement prudents dans un autre domaine. »
Les innovateurs qui réussissent le mieux limitent leurs risques.
Quand les chercheurs en management de l’Université du Wisconsin ont suivi le parcours de plus de 5000 américains qui sont devenus entrepreneurs au bout de 12 ans, ils ont trouvé que les entrepreneurs qui limitent leurs risques en débutant leur entreprise tout en gardant leur job ont 33% moins de chances d’échouer que ceux qui le quittent pour monter leur propre boîte.
Une anecdote nous le prouve.
Comme Adam Grant le souligne dans son livre, les cofondateurs de Warby Parker préparaient leur entreprise tout en prenant des cours à Wharton et n’avaient aucune intention d’arrêter leurs études. Ils avaient tous prévu d’autres options d’emplois après être diplômés au cas où le lancement ne fonctionnerait pas.
Steve Wozniak a continué à travailler à temps plein en tant qu’ingénieur à Hewlett-Packard pendant un an après avoir inventé l’ordinateur Apple I et avoir lancé son entreprise avec Steve Jobs.
Et il a fallu deux ans après que Sergey Brin et Larry Page aient découvert comment améliorer radicalement les recherches internet pour quitter Stanford et lancer Google.
« Nous admirons tous les gens qui ont le courage de tout risquer et mettre en jeu leur diplôme et même leur job pour prendre un nouveau départ, » dit Grant à Yalayolo Magazine US. Mais comme Bill Gates le montre, il faut voir la situation dans son ensemble.
« L’histoire est qu’il a arrêté l’université parce qu’il croyait vraiment en Microsoft, » dit Adam Grant. « Mais si vous remontez à l’origine de l’histoire, ce n’est pas vraiment ce qui s’est passé. »
« Il n’a pas arrêté l’université; il a eu une permission d’absence donc si Microsoft n’avait pas marché, il aurait pu y retourner, » dit Adam Grant. De plus, Bill Gates avait déjà testé son idée pendant un an et avait des investisseurs prêts à le payer pour son logiciel. « Donc il savait qu’il avait là quelque chose qui avait de la valeur, et il savait qu’il avait un plan de secours au cas où. »
« Cette histoire n’est pas aussi intéressante à raconter; elle ne correspond pas vraiment au « rêve américain » d’avoir une grande idée et de foncer, » dit Adam Grant. « Mais elle représente davantage la réalité de comment les originaux amènent leurs idées au reste du monde — ils se disent, ‘Vous savez quoi, je vais être prudent là, je vais essayer, et y arriver.' »
Version originale : Rachel Gillett/Yalayolo Magazine US
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