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Pour être au top de la hype, ne dites plus « je vais créer une future licorne » mais « je lance mon startup studio » . Ce type de structure – hybride entre l’entreprise, le fonds d’investissement et une structure d’accompagnement – essaime ces dernières années : dans une étude parue en mai, L’essor des startups studios, Sparkling Partners, startup studio lui-même, en recense plus de 200, alors que l’écosystème en comptait moins d’une dizaine au début de la décennie. « Ce nombre est en forte augmentation, note l’étude. De moins de 1% en 2007, il équivaut aujourd’hui à environ 8% du nombre des accélérateurs et incubateurs. Même si la majorité de ces startup studios ont moins de cinq ans (leurs premières startups commencent seulement à arriver à maturité), ils suscitent un intérêt croissant de la part des entrepreneur·e·s et des investisseur·seuse·s, grâce notamment aux performances très prometteuses des startup studios pionniers, comme Idealab ou Betaworks.«
Qu’est-ce qui justifie alors un tel engouement pour ce qui était, jusqu’il y a quelques années, des ovnis au sein du paysage entrepreneurial ? Selon Sparkling Partners, c’est notamment la nécessité d’accompagner toujours plus tôt les projets entrepreneuriaux qui a déclenché la vague de création de startup studios. En effet, si l’amorçage, c’est-à-dire le moment où l’équipe est déjà constituée et le projet validé mais pas encore lancé à grande échelle, est plutôt bien couvert par les structures d’accompagnement, la délicate période en amont de l’amorçage ne bénéficiait que de peu d’attention. « Étendre cet accompagnement, en amont, au plus près des idées, est beaucoup plus récent et c’est la raison d’être des startup studios. Ils répondent ainsi au besoin de valider toujours plus tôt le modèle économique et les qualités d’une startup, afin d’en maximiser les chances de succès et éviter un gaspillage de temps et de ressources. »
Ce phénomène a pu se concrétiser grâce à la démocratisation d’un certain nombre d’outils nécessaires pour valider la faisabilité des projets entrepreneuriaux, « en particulier les technologies de prototypage rapide (matériel et logiciel), l’hébergement et le traitement des données (cloud) et les outils de marketing numérique » . Une aubaine pour les startup studios qui industrialisent en quelque sorte la conception et la validation des projets.
Des structures flexibles
Encore faut-il appeler un chat un chat. Et ce n’est pas évident en ce qui concerne les startup studios. Comme tout nouveau phénomène entrepreneurial, le terme recouvre des réalités bien différentes. Sparkling Partners met tout le monde d’accord avec une définition générale : « un startup studio est une entreprise qui crée des startups, de façon répétée, en apportant du capital humain et financier« , tranche ainsi l’étude. Néanmoins, elle présente quatre types de dérivés de startup studios, selon les moyens et la flexibilité dont disposent les structures.
Toutes les structures ne se valent donc pas et il est pour l’instant difficile, en-dehors des quelques « pontes » européens du secteur que sont Rocket Internet ou eFounders, de distinguer le bon grain de l’ivraie, puisque les startups qu’elles font germer n’ont pour la plupart pas encore éclos. « De plus en plus (re)connus dans l’univers des startups et du numérique, ils commencent à montrer des résultats prometteurs » , se réjouit ainsi Sparkling Partners. Tout en soulignant le défi majeur qui attend ces structures : « ne pas rester une somme d’initiatives indépendantes mais chercher à devenir un secteur qui se structure et se développe » . Il faudra donc juger sur pièce ! « En partageant leurs expériences et en se professionnalisant, les startup studios confirmeront la pertinence de leur modèle en multipliant, à grande échelle et partout dans le monde, des créations de startups réussies » , conclut l’étude.
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