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Quelque 140 dirigeant-e-s de multinationales se sont réuni-e-s lundi pour un mini-sommet à Versailles à l’invitation d’Emmanuel Macron qui tente de convaincre les décideurs de miser sur la France dans un contexte post-Brexit.
Deux jours avant le forum économique mondial de Davos en Suisse, ce sommet de l’attractivité économique baptisé « Choose France » (« Choisissez la France ») a réuni notamment les dirigeants de Goldman Sachs Lloyd Blankfein, de JP Morgan Jamie Dimon et de Facebook Sheryl Sandberg.
Voici les annonces d’investissements faites par 12 entreprises à l’occasion de ce sommet, qui se montent à 3,5 milliards d’euros et 2.200 emplois sur cinq ans, selon l’Elysée (liste par ordre alphabétique):
AirTies — Installation d’un centre d’innovation dans Paris et d’un centre de R&D à Rennes du fabricant turc de modems qui devraient engendrer 120 créations d’emplois sur 3 ans.
East Balt — investissement de 37 millions d’euros sur le site de Plessy-Pâté (Essonne), une usine de fabrication de buns (pains) pour ce sous-traitant de Burger King.
Facebook — Le groupe de Mark Zuckerberg va investir 10 millions d’euros via son centre de recherche dans le domaine de l’intelligence artificielle.
Le site parisien de FAIR, le laboratoire de recherche du groupe en intelligence artificielle du groupe, accueillera à l’horizon 2022 60 chercheurs et ingénieurs et 40 doctorants. Deuxième volet du plan d’investissement, la formation de 65.000 personnes aux compétences digitales en France d’ici fin 2019. Il concernera 50.000 personnes éloignées de l’emploi d’ici fin 2019 en partenariat avec Pôle Emploi et 15.000 femmes.
Fresh Del Monte — Création d’une usine de découpe de fruits frais dans la Somme, représentant un investissement de 9 millions d’euros.
General Mills — Extension d’une ligne de production de bâtonnets glacés sur le site d’Arras pour 17 millions d’euros avec une cinquantaine d’emplois attendus. Cette usine produit notamment des glaces Häagen-Dazs.
Google — Ouverture d’un centre de recherche fondamentale sur l’intelligence artificielle, le deuxième en Europe après Zurich.
Composé de chercheurs et en partenariat avec la communauté académique française, ce centre sera chargé de travailler sur l’apprentissage automatique, le langage naturel ou encore la vision par ordinateur applicables aux domaines de la santé, des sciences, de l’art et de l’environnement.
Quatre espaces « Les Ateliers Numériques de Google », dédiés à la culture du numérique et à la formation des citoyens français « afin d’améliorer leurs compétences numériques », vont également voir le jour, le premier à Rennes. Au total, l’objectif est de former 10.000 personnes supplémentaires par an.
Le groupe avait déjà annoncé en septembre qu’il allait augmenter de près de 50% les effectifs présents au siège, dans le 9e arrondissement de Paris, pour passer à 1.000 personnes.
Manpower — Projet de création d’emplois dans les quartiers de la ville (1.000 emplois CDI intérimaires), couplés à une formation à un métier demandé par le bassin d’emploi.
Microsoft — Installation de quatre data centers en France, en région parisienne et à Marseille, et d’une « école d’intelligence artificielle » au sein de son siège français.
La France devient le quatrième pays européen, après l’Irlande, les Pays-Bas et l’Allemagne, où Microsoft installe des infrastructure de cloud.
SAP — Investissement de plus de 2 milliards d’euros sur cinq ans en faveur de l’innovation. SAP va notamment ouvrir en France son deuxième incubateur en Europe pour accompagner plus de 50 startups.
Le fournisseur allemand de logiciels a décidé d’investir va consacrer 150 millions d’euros par an à la recherche et au développement sur les cinq prochaines années.
SPC — Investissement de 20 millions d’euros dans la Manche, à Saint James, pour la création d’une usine de confection de viennoiseries surgelées.
Le groupe agroalimentaire sud-coréen prévoit la création de 45 emplois en première phase « avec un potentiel additionnel important ».
Toyota — Investissement de 300 millions d’euros sur son site d’Onnaing, près de Valenciennes (Nord), qui compte actuellement 3.800 personnes.
Cet investissement doit permettre de recruter 700 CDI et 100 intérimaires d’ici à 2020, d’augmenter la capacité du site à 300.000 véhicules par an contre 240.000 actuellement. Il doit également permettre de produire la quatrième génération de la Yaris en 2020 et un nouveau modèle en 2021.
Les aides financières directes de l’Etat seront comprises entre 15 et 20 millions d’euros.
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