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- Le président Emmanuel Macron était l’invité du 13-Heures de TF1, ce jeudi 12 avril 2018.
- Moins d’un an après son élection, il a répondu aux questions de Jean-Pierre Pernaut, dans un décor inédit: une salle de classe d’une école de Berd’huis, dans l’Orne.
- SNCF, Syrie, hôpitaux ou encore universités, voici les points clés qu’il faut retenir de cet entretien d’une heure environ.
Dans un cadre atypique pour une interview de président — depuis une salle de classe d’une école de Berd’huis (Orne) — Emmanuel Macron a répondu, ce jeudi 12 avril 2018, aux questions de Jean-Pierre Pernaut, dont le journal de 13 heures sur TF1 est regardé tous les jours par cinq millions de personnes.
En une heure environ, le chef d’Etat a balayé différents sujets chauds dont la réforme SNCF, la Syrie, les universités ou encore l’évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.
Critiqué par rapport aux réformes qu’il souhaite mettre en place, Emmanuel Macron s’est défendu en affirmant que celles-ci étaient nécessaires — et qu’elle n’avaient pas été faites selon lui « depuis 30 ans » — pour redresser « la maison » France.
Il a ainsi déclaré:
« Il y a des inquiétudes, elles sont légitimes et moi je les entends […] » le fait qu’il y ait des gens parfois pas contents ne m’arrête pas. »
Voici les principales déclarations qu’il faut retenir de cette interview:
- Sur la Syrie: « Nous avons la preuve que des armes chimiques ont été utilisées, au moins du chlore, et qu’elles ont été utilisées par le régime de Bachar al Assad. Nous aurons des décisions à prendre en temps voulu quand nous le jugerons le plus utile et le plus efficace. » « En aucun cas la France ne laissera une escalade se faire ou quoi que ce soit qui puisse endommager la stabilité de la région, mais on ne peut pas laisser aujourd’hui des régimes qui se croient tout permis et en particulier le pire, en contravention du droit international, agir. »
- Sur la SNCF: La dette de la SNCF « sera pour partie progressivement reprise à mesure que ces réformes se font, il faudra regarder les modalités techniques mais à partir du moment où ça deviendra une société à capitaux publics, elle ne peut pas porter 50 milliards de dette, donc l’Etat va en prendre une partie mais surtout l’Etat va investir 10 millions d’euros par jour pendant dix ans ».
- Sur les universités: « Qu’il y ait du débat, c’est une très bonne chose, je constate quand même que dans beaucoup d’universités occupées, ce ne sont pas des étudiants mais ce sont des agitateurs professionnels, des professionnels du désordre dont parlait Michel Audiard, ils doivent comprendre que nous sommes dans un Etat d’ordre et les étudiants doivent comprendre que s’ils veulent avoir les examens en fin d’année, c’est mieux de les réviser parce qu’il n’y aura pas d’examen en chocolat dans la République. »
- Sur les hôpitaux: « On doit se réorganiser sur notre territoire, c’est une priorité, je ferai à l’été des annonces. On va mettre plus de moyens dans l’hôpital mais ça ne sert à rien de mettre de l’argent sur un système qui n’est plus adapté. » Sur les Ehpad, « on va ouvrir ce chantier, c’est une transformation profonde. On sera au rendez-vous ».
- Suppression des charges sur l’intéressement pour les PME: « Je le dis à la fois aux salariés et aux employeurs: au 1er janvier prochain, dans toutes les entreprises en-dessous de 250 salariés, il n’y aura plus de forfait social sur l’intéressement distribué. »
- Sur l’évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes: « Nous avons annoncé en janvier dernier le fait que l’aéroport ne serait pas fait et que l’ordre républicain serait rétabli. Les gens qui aujourd’hui manifestent sont des gens qui occupent illégalement des territoires publics ou privés. »
- Islam radical/salafisme: « Je veux que le financement étranger soit organisé sous contrôle de l’Etat et transparent, je ne veux plus de mosquée qui s’ouvre avec des financements cachés ».
Alors qu’il avait accordé très peu d’interviews jusqu’à présent, Emmanuel Macron se prêtera au même exercice ce dimanche soir sur RMC-BFMTV et Mediapart.
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