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À un moment de votre vie, vous avez probablement été décrite comme une personne extravertie ou introvertie. Il est vrai que beaucoup d’entre nous se placent dans l’une de ces deux catégories — ou quelque part au milieu si vous êtes ambivertie.
Ces étiquettes ont été inventées dans les années 1920 par le psychologue Carl Jung. Il a dit que les différences entre ces types de personnalité sont essentiellement dues à l’énergie. Les personnes extraverties reçoivent souvent de l’énergie par le biais d’interactions sociales, tandis que les introverties ont besoin de temps pour se ressourcer.
Mais personne n’est entièrement l’un ou l’autre — les personnes introverties aussi aiment passer du temps en société, et les extraverties apprécieront de lire un livre dans un endroit tranquille de temps en temps. Ce qui est sûr, c’est que certaines personnes sont plus proches d’un extrême que d’autres
Linda Blair, psychologue clinicienne, a dit à Yalayolo Magazine que votre niveau d’introversion ou d’extraversion est en fait inscrit dans votre ADN. En d’autres termes, vous ne pouvez pas le changer.
« Il s’agit de ce qu’on appelle le besoin d’éveil », dit-elle. « Ce n’est pas de l’excitation sexuelle, mais c’est un besoin d’être stimulé avant d’agir — avant de pouvoir faire ce que vous voulez. »
Les introvertis ont beaucoup de produits chimiques qui les stimulent. Les extravertis en ont peu. C’est pourquoi les introvertis ont tendance à éviter les endroits surpeuplés ou les échéances — des choses qui sont susceptibles de leur mettre une pression supplémentaire — parce qu’ils ont déjà de la pression en eux-mêmes.
Les extravertis n’ont pas assez de ce produit chimique excitant. Pour compléter les choses ou s’amuser, ils ont besoin de se sentir prêts pour l’action et de chercher des endroits où il y a de la pression.
« Cela n’a rien à voir avec la confiance, mais avec la pression et l’excitation », explique Blair. « On doit vivre avec le fait d’être plus ou moins extraverti ou introverti. Il faut travailler dessus, vivre avec et l’utiliser à votre avantage. »
Le psychologue allemand Hans Eysenck a proposé cette explication biologique pour les introvertis et les extravertis il y a quelques décennies. En substance, elle signifie que si une personne introvertie se trouve dans un restaurant bruyant ou dans un bureau bondé, elle sera facilement sur-stimulée et submergée. Alors qu’une personne extravertie a besoin de ces environnements très stimulants pour les amener à faire quoique ce soit.
Une autre théorie affirme qu’il s’agit de systèmes de récompense, dont il est question dans cette étude de 1970. Elle suggère que les cerveaux extravertis sont plus sensibles aux récompenses, comme faire rire quelqu’un dans une interaction sociale. Les introvertis ne recherchent pas ces récompenses.
D’autres études ont montré que les extravertis accordent plus d’attention aux visages humains que les personnes introverties, et que les introvertis ont un niveau plus élevé de fonctions cérébrales dans les régions associées à l’apprentissage, à la vigilance et au contrôle moteur.
Il existe de nombreuses façons dont le cerveau des introvertis et des extravertis s’est avéré être différent. Il existe également des études qui montrent des différences de comportement. Par exemple, les extravertis parlent plus abstraitement, et les introvertis plus concrètement, et les extravertis ont un avantage pour parler et lire une nouvelle langue, tandis que les introvertis sont plus à l’écoute.
De plus, les extravertis sont plus susceptibles de prendre des risques et de porter des vêtements plus criards.
Comme le dit Blair, cela ne signifie pas nécessairement que les extravertis sont plus heureux ou ont plus confiance en eux. C’est simplement un mode de vie différent. Après tout, deux personnes peuvent aller à une fête et y rester pour des motivations totalement différentes.
« Montrer qu’on a confiance en soi ne veut pas dire qu’il faut sortir et se mêler aux gens », dit-elle. « Montrer qu’on a confiance en soi peut revenir à choisir d’être seul. La psychologie ne s’attache pas à ce que vous faites, mais à pourquoi vous le faites. »
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Yalayolo Magazine