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L’homme d’affaires Vincent Bolloré et deux autres personnes ont été mis en examen mercredi au terme de près de deux jours de garde à vue, dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de corruption pour l’obtention de concessions en Afrique.
Le PDG du groupe qui porte son nom a été mis en examen par les deux juges d’instruction pour corruption d’agent public étranger, complicité d’abus de confiance et complicité de faux.
Il n’a pas été placé sous contrôle judiciaire — ce qui signifie qu’il n’est pas limité dans ses déplacements.
La justice soupçonne des dirigeants de Bolloré d’avoir utilisé le groupe de communication Havas, alors filiale du groupe, pour faciliter l’arrivée au pouvoir de dirigeants africains et obtenir en contrepartie des concessions portuaires
A l’issue de l’enquête actuelle, Vincent Bolloré, âgé de 66 ans, peut :
- être renvoyé devant un tribunal en vue d’être jugé;
- ou bénéficier d’un non-lieu si le juge estime que les charges ne sont pas suffisantes. Il ne sera pas alors jugé.
En attendant, ses avocats peuvent aussi déposer des recours sur le fonds et la forme concernant cette mise en examen.
Dans un communiqué envoyé mercredi soir, le groupe Bolloré a tenu à préciser que Vincent Bolloré « qui reste présumé innocent, pourra avoir enfin accès à ce dossier dont il n’a jamais eu connaissance et répondre à ces accusations infondées », comme le précise Le Monde.
La 19 avril, le premier actionnaire de Vivendi a annoncé aux actionnaires du groupe qu’il comptait laisser son fauteuil de président du conseil de surveillance à son fils Yannick.
L’assemblée générale de Vivendi de 2017 avait renouvelé le mandat de Vincent Bolloré jusqu’en 2021 et ratifié la cooptation de Yannick Bolloré en tant que de membre du conseil de surveillance.
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