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- Donald Trump, a annoncé mardi soir que les Etats-Unis se retiraient de l’accord conclu à Vienne en juillet 2015 sur le programme nucléaire iranien.
- Conséquence directe, les entreprises qui commercent avec le pays vont subir des sanctions.
- Découvrez les grandes entreprises françaises concernées.
Le président américain, Donald Trump, a annoncé mardi 8 mai 2018 que les Etats-Unis se retiraient de l’accord conclu à Vienne en juillet 2015 sur le programme nucléaire iranien, et allaient rétablir les sanctions américaines contre Téhéran.
« J’annonce aujourd’hui que les Etats-Unis vont se retirer de l’accord sur le nucléaire iranien », a dit le président en direct à la télévision.
« Il s’agissait d’un abominable accord unilatéral qui n’aurait jamais jamais dû être conclu », a estimé Donald Trump en ajoutant: « il n’a pas apaisé la situation. Et il n’a pas apporté la paix. Et il ne l’apportera jamais ».
Cet accord international sur le programme nucléaire iranien a été conclu à Vienne en juillet 2015 au terme de 12 ans de discussions.
En vertu de cet accord conclu entre l’Iran, les Etats-Unis, la France, la Russie, la Grande-Bretagne, la Chine et l’Allemagne, Téhéran a accepté de réduire ses activités nucléaires en échange d’une levée progressive de la majeure partie des sanctions internationales qui le visaient.
Conséquence de cette décision de Washington, les Etats-Unis vont rétablir une large palette de sanctions concernant l’Iran à l’issue de périodes transitoires de 90 à 180 jours, qui viseront notamment le secteur pétrolier iranien ainsi que les transactions en dollar avec la banque centrale du pays, a annoncé mardi le département du Trésor américain.
Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a indiqué que le gouvernement réunirait « dans les jours qui viennent », les entreprises françaises qui ont signé des contrats avec l’Iran « pour essayer au maximum de les préserver » des sanctions que les Etats-Unis vont rétablir.
Voici la liste des grandes entreprises françaises concernées par la décision de Donald Trump concernant l’Iran, par ordre alphabétique:
Airbus —Les Etats-Unis vont retirer à Airbus et à Boeing les autorisations de vendre des avions de ligne à l’Iran, a déclaré mardi le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin. La compagnie nationale IranAir a commandé une centaine d’appareils au constructeur aéronautique européen pour un montant de 17,5 milliards d’euros sur la base des prix catalogue, qui font toutefois l’objet de remises importantes, souvent de plus de 50%.
Air France — La compagnie aérienne a annoncé début mai la suspension de ses vols entre Paris et Téhéran du 28 octobre prochain au 30 mars 2019 en raison d' »une faible performance économique » après deux années d’exploitation, précisant toutefois que cette mesure n’est pas liée au contexte diplomatique.
Bouygues et ADP — Les deux entreprises ont renoncé l’an dernier à construire et exploiter un nouveau terminal à l’aéroport Khomeyni de Téhéran. Les Banques étant réticentes à financer le projet.
PSA — PSA a signé en 2016, deux accords en Iran: Peugeot avec Iran Khodro et Citroën avec Saipa. PSA espère que l’Union européenne trouvera une position commune sur la mise en oeuvre de l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien après la décision de Donald Trump d’en retirer les Etats-Unis, a dit mercredi à Reuters un porte-parole du constructeur automobile français. Selon Business France, l’Iran produit chaque année plus d’un million de véhicules, chiffre qu’il souhaite porter à trois millions d’ici 2030.
Renault — A l’instar de son homologue PSA, Renault est l’un des leaders historiques du marché automobile iranien. Les deux constructeurs automobiles ont rapidement signé de nouveaux accords de production avec les constructeurs locaux Iran Khodro et Saipa une fois les sanctions levées. Présent depuis 2003 dans le pays, qui est son 8e marché mondial, Renault a signé en juillet 2017 un nouvel accord pour produire 150.000 véhicules supplémentaires au sein d’une coentreprise, qui doit s’ajouter aux capacités existantes de 200.000 unités dans le pays.
Vinci — Le groupe de BTP a signé début 2016 un protocole d’accord pour l’extension et la concession des aéroports de Mashhad et Ispahan. Il a précisé mardi que les discussions n’étaient pas à ce jour finalisées, soulignant qu’elles s’étaient « toujours inscrites dans le respect des règles du droit international ».
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