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Israël met les petits plats dans les grands pour faire décoller son écosystème FoodTech. Sur les terres de la «Start-up Nation» par excellence, quatre entités ont décidé d’unir leurs forces pour épauler les jeunes pousses du secteur. Ainsi, l’alliance comprend le fonds américain Finistere Ventures, et trois acteurs israéliens, à savoir le poids lourd de l’agroalimentaire Tnuva contrôlé par le géant chinois Bright Food, la plateforme de crowdfunding OurCrowd spécialisée dans la financement de start-up, et le fabricant de boissons Tempo Beverages partiellement détenue par le brasseur néerlandais Heineken.
Ces quatre acteurs comptent investir pas moins de 100 millions de dollars dans des start-up de la FoodTech israélienne. Cette enveloppe vise non seulement à accélérer leur développement, mais aussi à le aider à collaborer avec les leaders mondiaux du secteur. L’annonce de ce partenariat intervient dans la foulée de la création d’un incubateur spécialement dédié à la FoodTech à Kiryat Shmona, dans le nord d’Israël. L’alliance a d’ailleurs annoncé son intention d’assurer le fonctionnement de cet incubateur, qui est actuellement en construction.
Autre preuve de l’effervescence dans la FoodTech israélienne, le fonds Jerusalem Venture Partners a annoncé plus tôt ce mois-ci avoir signé un accord de R&D avec le géant américain Mars pour soutenir les start-up et les principales institutions universitaires israéliennes, de manière à promouvoir les innovations dans l’agroalimentaire.
759 millions de dollars investis en 5 ans dans la FoodTech israélienne
A ce jour, Israël compte plus de 700 entreprises dans le secteur de l’agroalimentaire : 250 dans la FoodTech et 500 dans l’AgTech. Au cours des cinq dernières années, les investisseurs ont injecté 759 millions de dollars en capital-risque dans le secteur de l’agroalimentaire israélien, à raison de plus de 250 transactions réalisées entre 2014 et 2018, selon Start-Up Nation Central et AgFunder.
Ces chiffres restent cependant bien éloignés de ceux des États-Unis, où DoorDash, spécialiste américain de la livraison de repas, a levé 1 milliard de dollars en à peine 3 mois, avec des tours de table de 400 puis 600 millions de dollars. L’Europe tire également son épingle du jeu sur le marché, avec notamment Deliveroo en figure de prouve qui vient de lever 575 millions de dollars dans le cadre d’une opération dirigée par Amazon.
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Yalayolo Magazine