[ad_1]
Lutter contre la pauvreté en Afrique en facilitant la formation et l’accès des humaines à de meilleurs technologies, c’est l’objectif du géant américain Google. En effet, l’entreprise américaine de services technologiques a annoncé récemment ouvrir son Centre de Recherche en intelligence artificielle au Ghana pour atteindre cet objectif.
L’utilisation de cette technologie dans les programmes de développement et éducatifs a notamment des enjeux multiples dans un continent qui compte plus d’un milliard d’individus et ce chiffre va doubler d’ici 2050. Mais avant d’aborder le sujet en profondeur, voici une définition sommaire du concept. «L’intelligence artificielle (IA) est ’l’ensemble des théories et des techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l’intelligence’. Elle correspond donc à un ensemble de concepts et de technologies plus qu’à une discipline autonome constituée».
Véritable révolution qui séduit notamment les GAFA : Google, Amazon, Facebook, etc, l’intelligence artificielle est de plus en plus utilisée pour stimuler les besoins et améliorer la compétitivité dans presque tous les domaines. Ainsi pour le continent africain, elle pourrait être un atout pour changer la vie et le quotidien de millions de personnes.
Berceau de nombreuses innovations, l’Afrique avec le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication présente tous les atouts pour faire de ces technologies un vecteur de changement et d’amélioration des besoins quotidiens et immédiats de performance, d’apprentissage, et d’une multiplication d’opportunités. Pourquoi donc l’intelligence artificielle?
D’abord parce que son déploiement et son utilisation à grande échelle ne nécessitent pas forcément des infrastructures particulières, ce qui manque au continent.
«Longtemps handicapées par les lourds investissements nécessaires au déploiement des serveurs indispensables au traitement de gros volumes de données, les entreprises africaines ont désormais un accès simplifié grâce au cloud. Désormais, les jeunes développeurs peuvent, partout sur le continent, innover sur des applications simples et apporter des solutions nouvelles», selon un communiqué publié à l’occasion des Assises de la transformation digitale en Afrique (ATDA).
Demain la majorité de la population africaine vont vivre dans des centres urbains connectés. Ils devront vivre avec la technologie qui les entourent et surtout disposer d’applications créées localement pour leur bien-être et leur vie de tous les jours.
Autre raison et pas des moindres pour faire éclore l’émergence des nouvelles technologie et l’intelligence artificielle dans le continent, il faudra diminuer le prix de communication et de l’internet très élevés à ce jour. L’accroissement de la population devrait provoquer une économie d’échelle et faire baisser les prix des géants des télécoms.
Les avantages comparatifs liés au recours aux technologies et à l’IA en Afrique amènent certains géants du numérique à investir massivement sur le continent dans la formation des ressources humaines et ce pour une meilleure utilisation de la technologie. C’est le cas notamment du spécialiste américain du Big Data, l’entreprise SAS, qui a annoncé récemment investir 1 milliard en Afrique. «Les fonds servent majoritairement à financer la formation des ressources humaines ainsi que l’accès des opérateurs locaux aux dernières technologies liées à l’intelligence artificielle».
Pour ce leader, la jeunesse africaine bénéficie d’un gros potentiel, qu’elle qualifie même « d’explosif », et qu’il faut accompagner avec de la formation pointue. SAS espère aussi, à terme, généraliser l’accès aux dernières technologies lié à l’intelligence artificielle et aux opérateurs locaux qui vont aussi bénéficier de cette cession d’apprentissage. En effet, cette approche pourrait être utilisée pour personnaliser des cours en fonction des forces et des faiblesses de chaque élève par exemple.
L’Afrique est un continent d’avenir ou il fait bon investir. Le modèle africain de l’innovation se caractérise par une grande flexibilité et une forte adaptabilité aux réalités locales.
Le contributeur:
Nicolas Goldstein est un entrepreneur français dans le domaine des nouvelles technologies de l’information depuis les années 2000.
En 2003, il a créé le portail Offshore Développement, leader en France dans l’externalisation des services. En 2009, il a fondé la société de production Story Board Animation, ayant comme partenaire industriel la société DQ Entertainment. Fin 2015, il a décidé de créer le MSI (Mauritius Start-up Incubator), celui-ci se distingue par son rôle de guichet unique pour s’implanter sur l’Ile Maurice, travailler avec des sous-traitants et collaborer avec des start-ups mauriciennes.
[ad_2]