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- La startup américaine Lime mettra en service à partir de ce vendredi 22 juin un service de trottinettes électriques à Paris.
- C’est un véritable phénomène de mode aux Etats-Unis à tel point que la ville de San Francisco a dû prendre des mesures pour réguler l’activité.
- Dans ce contexte, il sera intéressant de regarder cette arrivée à Paris, six mois après les arrivées de startups de vélos en libre-service qui avaient engendré de nombreuses plaintes.
La société californienne Lime — valorisée 750 millions de dollars et soutenue par Google — mettra en service à partir de ce vendredi 22 juin un service de trottinettes électriques à Paris.
Présente dans 60 villes américaines, en Allemagne (Berlin et Francfort) et en Suisse (Zurich), c’est une première en France. La startup française Knot avait essayé l’an dernier de percer sur ce marché mais a dû jeter l’éponge depuis.
Dans la capitale, Lime sera pour l’instant seule mais devient un concurrent aux vélos en libre-service (Ofo, Obike, Mobike) et aux scooters électriques (Cityscoot, Coup) pour des trajets de courte-distance.
Le Lime-S, réalisée avec Segway, est proposé à un tarif de 1 euro par course + 0,15 centimes/minute. Sa vitesse est limitée à 24 km/h et son autonomie est de 50 kilomètres. Le service sera disponible de 5h du matin à 21h. Réservation et transaction sont réalisées par smartphone.
« Je ne sais pas si ce sont de réels concurrents avec un service qui est 8 fois plus cher que nous sur 20 minutes », répond Laurent Kennel, directeur France d’Ofo, interrogé par Yalayolo Magazine France.
« Mais dans tous les cas, on est sur un marché de la mobilité très dynamique, et c’est intéressant de voir les réactions et les usages des gens aux différentes offres. »
Les trottinettes électriques en libre-service sont un véritable phénomène de mode aux Etats-Unis, exacerbant la concurrence entre trois startups — Bird, Spin et Lime — mais aussi des entreprises du secteur de la mobilité comme les VTC Uber et Lyft.
A tel point que cette croissance démesurée a obligé la ville symbole de la Silicon Valley et de la tech — San Francisco — à suspendre ce type d’activité, le temps que les sociétés qui veulent utiliser l’espace public obtiennent l’un des cinq permis mis en jeu.
L’arrivée massive de ces trottinettes s’est en effet accompagnée de plaintes de citoyens, déplorant que ces deux roues soient laissées au milieu du trottoir ou à l’entrée des immeubles, les rendant difficilement accessibles aux personnes handicapées par exemple.
La Ville de Paris espère ne pas essuyer les plâtres comme elle l’a fait lors des lancements successifs des vélos en libre-service. Elle avait alors envisagé imposer une redevance pour réguler le stationnement mais finalement il s’agit plutôt de la signature d’une charte. Du côté des opérateurs, Gobee.bike a même dû quitter la capitale cinq mois après son arrivée en raison des dégradations.
« Il y a six mois, tout le monde a crié au loup. Résultat, il n’y a pas de chaos généralisé aujourd’hui à Paris. Ça se passe relativement bien. Il n’y a aucune raison de restreindre a priori. Il faut juste que les opérateurs de la mobilité fassent bien les choses, tant en terme de technologie, de maintenance et de pédagogie envers leurs clients », témoigne Laurent Kennel.
Lime a été créée en juin 2017. En moins d’un an, elle a levé 350 millions de dollars auprès de Google Ventures, le fonds de capital-risque de Google, et Andreessen Horowitz. Le site Axios a affirmé au début du mois que Lime avait de nouveau réalisé un tour de table de 250 millions de dollars, valorisant la startup 750 millions de dollars. Bird de son côté vaudrait déjà 2 milliards de dollars.
Lime revendique plus de 3 millions de courses réalisés en un an.
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Yalayolo Magazine