[ad_1]
Le CAC 40 apparaît en bonne santé. Le chiffre d’affaires de l’ensemble des sociétés qui composent l’indice est en progression de 5% en 2017, pour atteindre 1306 milliards d’euros, selon la 12ème édition de l’étude Ricol Lasteyrie – EY.
La rentabilité est également en nette amélioration. « En 2017, la profitabilité est revenue à un niveau comparable à celle observée en 2006 et 2007 en valeur absolue », note Sonia Bonnet-Bernard, l’un des auteurs de l’étude. Le résultat net a bondi de 22% l’an passé par rapport à 2016, pour s’élever à 94 milliards d’euros.
En outre, la capitalisation boursière du CAC 40 a dépassé son niveau d’avant-crise, à la fin de l’année 2007, pour atteindre 1494 milliards d’euros au 31 décembre 2017.
Les investissements sont au plus bas depuis 2006
En revanche, l’investissement a diminué. Il ressort même au plus bas depuis 2006, en baisse de 15,1% sur un an (hors banques et assurances), pour tomber à 69 milliards d’euros. « C’est la seule métrique sur laquelle on aurait pu s’attendre à mieux. On pensait qu’il repartirait au vu des résultats affichés par les entreprises. Mais ce devrait être le cas en 2018. On est optimiste pour une reprise », confie Marc Lefèvre, associé chez EY, à Yalayolo Magazine France.
Ce repli est notamment dû à la chute des investissements de Total en 2017, pour un montant de 5 milliards d’euros, dans un contexte de baisse du cours du pétrole depuis 2014. Mais aussi à l’investissement exceptionnel de 3 milliards d’euros réalisé par Accor en 2016. Et à l’effet négatif lié au changement de composition du CAC 40, notamment le remplacement d’Alcatel-Lucent par Nokia en 2016, avant que la société finlandaise ne sorte de l’indice en 2017.
Une poignée d’entreprises représente toujours une grande partie des investissements.
Voici les cinq sociétés qui ont effectué 47% des investissements du CAC 40 en 2017:
5. Renault — 3,60 milliards d’euros
4. Peugeot (PSA) — 4,10 milliards d’euros
1. Total — 11,48 milliards d’euros
Si des sociétés comme Total, Engie ou Renault figurent parmi les plus gros investisseurs du CAC 40, c’est parce que « ce sont des industries lourdes, nécessitant des investissements coûteux, qui se chiffrent en millions d’euros« , explique Marc Lefèvre. « En général, plus on va vers le tertiaire (secteur des services, ndlr), moins les investissements sont conséquents », précise-t-il.
L’an passé, comme en 2016, 17 entreprises ont diminué leurs investissements au sein du CAC 40.
Lire aussi : 4 risques pèsent sur le secteur financier français, selon la Banque de France — et les ménages sont parmi les premiers concernés
VIDEO: Ce verre de vin se visse directement sur la bouteille — plus la peine de se servir à la main
[ad_2]
Yalayolo Magazine