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Opération transparence pour Danone au Maroc. Sa filiale locale, Centrale Danone, est touchée par un boycott depuis le 20 avril.
Face à cette situation sans précédent et face à la communication maladroite de Centrale Danone ces dernières semaines, le PDG du groupe Danone, Emmanuel Faber, a décidé d’y aller en personne. Il s’est rendu au Maroc le 26 juin pour amorcer l’opération reconquête.
Au cours d’un discours sur place, diffusé également par plusieurs médias marocains sur Facebook, Emmanuel Faber s’est engagé à être transparent sur la fixation du prix du lait.
« Il existe en France, un label qui s’appelle ‘C’est qui le patron?' », explique Emmanuel Faber. Cette marque alimentaire, lancée fin 2016, veille aux marges des éleveurs et créé ses produits en associant directement les consommateur.
« Je ne sais pas du tout si c’est le bon exemple, mais en tout cas ça m’inspire une chose, c’est que je pense que ici au Maroc, les Marocains peuvent, avec nous, inventer un nouveau modèle de marque. »
« Je pense que c’est un des modèles de demain », a-t-il ajouté en s’engageant à proposer une nouvelle gouvernance avec les consommateurs.
« Si nous arrivons à trouver un modèle viable permettant de rendre le prix plus accessible, je m’engage à ce que Danone travaille à prix coûtant sur le lait pasteurisé de la marque Centrale. »
Dans cette optique, il promet de renforcer la transparence sur la qualité et sur les coûts afin « d‘inventer un nouveau modèle de gestion pour obtenir un prix équitable pour tous« , du producteur au consommateur.
Coup de com’ ou réelle volonté?
D’une part, le patron de Danone a la réputation d’être imprégné de justice sociale. Ce catholique, humaniste, est reconnu pour avoir un objectif : rendre l’économie de marché plus responsable.
D’autre part, en France, la marque « C’est qui le patron » semble avoir gagné sa place dans les rayons des grandes surface en France et démontré sa viabilité économique.
De toutes façons, il faut que Danone regagne la confiance des consommateurs marocains et vite. Depuis le boycott, les ventes de produits laitiers du groupe agroalimentaire se sont effondrées sur place, à tel point que le 4 juin, la société émis un avertissement sur ses résultats prévoyant plus de 13 millions d’euros de pertes au premier semestre. La collecte de lait auprès des éleveurs a également été diminuée de 30% et près de 800 intérimaires n’ont pas été reconduits. Plus récemment, le 13 juin, l’Assemblée générale des actionnaires a même décidé de ne pas distribuer de dividendes au titre de l’année 2017.
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Yalayolo Magazine