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La célèbre marque italienne a déposé un brevet qui décrit un turbocompresseur électrique alimenté par une turbine logée dans les échappements. Elle convertit la pression des gaz en électricité. Un dispositif qui pourrait équiper les futurs moteurs Ferrari hybrides.
Ferrari prépare-t-il une arme secrète pour ses futurs moteurs hybrides ? La firme de Maranello (Italie) a récemment obtenu un dépôt de brevet auprès du Bureau européen des brevets pour un système de turbocompresseur électrique dont la configuration est assez atypique. Il consiste en une turbine insérée dans le conduit d’échappement qui est entraînée par les gaz d’échappement.
Mais contrairement aux systèmes de turbocompresseur existants, la turbine est mécaniquement indépendante du compresseur. Elle sert seulement à produire de l’électricité pour un générateur qui stocke l’énergie afin d’alimenter à la fois un moteur électrique pour la propulsion directe ainsi qu’un compresseur qui va créer une induction en forçant plus d’air dans les cylindres du moteur à explosion.
Jouer sur la performance et la musicalité du moteur Ferrari
L’objectif principal de ce design est de réduire le temps de latence du turbo mais aussi, et ce n’est pas surprenant de la part de Ferrari, de jouer sur la sonorité du moteur. Car une Ferrari, ce n’est pas seulement une robe rouge et l’emblème au cheval cabré. C’est aussi un son distinctif qu’offrent les V8 et les V12.
Dans le cas de ce système pour moteurs hybrides, la turbine joue le rôle d’une soupape d’échappement, avec une vitesse qui se synchronise au régime moteur afin de produire un son plus ou moins intense. Et la présence du générateur évite toute baisse de performance si le boîtier électronique vient à réduire la vitesse de la turbine pour obtenir le bruit d’échappement voulu. Bien entendu, comme pour tous les brevets, rien n’indique que cette innovation sera introduite sur le marché. Pour le moment, Ferrari n’a fait aucun commentaire à ce sujet.
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