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A l’image du vieux Quid dans lequel on trouvait « tout sur tout… et un peu plus que tout », on imaginait qu’on pouvait tout trouver sur Amazon. Pourtant, il y avait un produit qui n’était pas présent en France: les bouquets de fleurs.
Le manque est désormais comblé avec un partenariat, révélé en début de semaine, entre Amazon et Monceau Fleurs, le leader français sur secteur.
« C’est Amazon qui est venu nous chercher », a confié à Yalayolo Magazine France Bruno Blaser, président du directoire d’Emova Group qui regroupe les enseignes Monceau Fleurs, Happy, Rapid’Flore/Coeur de Fleurs et Au nom de la rose.
Pourquoi Monceau Fleurs?
Bruno Blaser affirme que Monceau Fleur a été choisi parce que c’est le leader français et « parce que le marché des fleurs est un marché où il y n’a pas beaucoup de grands groupes structurés, capables de répondre à une demande partout en France ».
Les premiers contacts entre Amazon et Monceau Fleurs ont eu lieu il y a deux ans. A l’ère du digital, le délai paraît long. « Amazon a l’habitude d’intégrer de nouveaux partenaires, de leur coté ça va vite, mais nous nous avons du repenser nos processus pour être sûrs d’être à la hauteur ».
« Notre offre en ligne propose une sélection de bouquets réalisables par chacun de nos magasins. Mais pour s’assurer que tous puissent avoir les mêmes produits pour les composer, nous avons du créer une marketplace interne pour faciliter l’approvisionnement en fleurs, en provenance des Pays-Bas et d’Afrique.«
Par ailleurs, « lorsqu’aucun magasin du réseau n’est à proximité d’un client, c’est alors notre atelier national ‘la bouquetterie’ qui prend le relais pour la composition du bouquet et la livraison via un transporteur tiers ». Pour cela, l’atelier, qui est situé à Paris près de Bercy, a du être restructuré physiquement et ses systèmes informatiques ont du être revus.
Des changements indispensables qui ont allongé les délais de mise en œuvre. D’autant que « nous étions en même temps en train de travailler sur le développement de notre propre site de e-commerce, lancé en mars dernier », précise le patron du groupe.
Désormais, Monceau Fleurs est — enfin — paré pour son virage digital. En début d’année, les ventes en ligne, réalisées jusqu’à alors uniquement via Interflora et Florajet, ne représentaient que 3,5% du chiffre d’affaires du fleuriste. « Notre ambition est d’atteindre 15% chiffre d’affaires en plus dans le digital d’ici à 5 ans. »
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Yalayolo Magazine