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- Il y a beaucoup de spéculations selon lesquelles l’Union européenne pourrait démanteler Google parce que l’entreprise est trop puissante.
- Margrethe Vestager, la commissaire européenne à la concurrence, a manifesté son désir de s’attaquer aux entreprises tech de la Silicon Valley, avec de nombreuses enquêtes et amendes.
- Mais, ce mercredi 18 juillet, elle a dit qu’un démantèlement ne serait pas une « solution miracle » pour plus de concurrence.
- Verstager est à une année de la fin de son mandat de cinq ans et elle n’aura peut-être pas assez de temps pour démenteler Google.
Il y a beaucoup de spéculations selon lesquelles Google pourrait finir par être démantelé, et que les régulateurs européens seraient responsables si ça se produisait.
La femme la plus susceptible de prendre la hache est Margrethe Vestager, la commissaire européenne à la concurrence, qui a supervisé de multiples enquêtes antitrust et vient d’infliger à Google une amende de 5 milliards de dollars pour avoir abusé de sa domination d’Android.
Interrogée en conférence de presse sur un possible démantèlement de Google et ses effets sur la concurrence, Vestager a répondu: « Je ne sais pas. Je ne sais pas si cela servirait l’objectif d’une plus grande concurrence d’avoir Google démantelé ».
« Je pense que ce qui servirait la concurrence, c’est qu’un plus grand nombre d’acteurs aient une véritable chance d’atteindre les consommateurs. Ils pourraient ainsi avoir le choix et trouver ce qui leur convient le mieux ».
Mais plus tard, Vestager a fait remarquer qu’elle pourrait ne pas être commissaire à la concurrence assez longtemps pour démentèlement Google. Son mandat est d’une durée de cinq ans et elle en est déjà à quatre ans. Elle a indiqué qu’elle aimerait un deuxième mandat.
Elle a déclaré: « Ce ne serait manifestement pas pour ce mandat.Et même si j’avais la chance d’avoir le prochain, ce ne serait peut-être pas pour celui-là non plus. Le problème, c’est que je pense que nous devrions avoir de la concurrence et je ne pense pas que démanteler une entreprise soit la solution miracle pour cela ».
« Et là, nous avons une décision très claire, qui permettra aux fabricants d’appareils mobiles d’avoir le choix. Cela nous permettra aussi en tant que consommateurs, d’avoir également le choix. C’est ça, la concurrence. Et je pense que c’est beaucoup plus important qu’une discussion sur la question de savoir si le démantèlement d’une entreprise y parviendrait ou non ».
Google ne devrait pas pousser de soupir de soulagement pour le moment. Vestager a immédiatement affirmé son soutien à une nouvelle loi proposée par l’Union européenne qui réglementerait la façon dont Google, Apple et d’autres géants de la tech opèrent avec les petites entreprises. Cette loi donnerait aux petites entreprises plus de transparence sur des domaines comme la méthode de classement des résultats de recherche et les raisons pour lesquelles les grandes entreprises retirent certains services de la liste.
Elle avait également déclaré en mars dernier que l’éclatement de Google était une question qui devrait encore être « ouverte et à l’ordre du jour ».
Version originale: Shona Ghosh/Yalayolo Magazine
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