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La grande distribution est une nouvelle fois confrontée à un rappel de produits alimentaires, susceptibles d’être contaminés à la listeria. Il s’agit de légumes surgelés produits par le groupe belge Greenyard — un des principaux fournisseurs de fruits et légumes au monde — dans une usine en Hongrie.
L’unité de production a été fermée et les produits fabriqués sur le site entre août 2016 et juin 2018 sont en cours de rappel.
En France selon la DGCCRF (direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes), ces produits sont commercialisés sous différentes marques dans les enseignes Auchan, Carrefour, Intermarché, Leader Price et Lidl.
Ce nouveau rappel intervient alors que le Conseil national de la consommation (CNC) a remis ce mercredi 18 juillet au ministre de l’Economie ses propositions pour mieux gérer les crises sanitaires.
Dans son rapport, le CNC insiste sur les améliorations à faire pour perfectionner la traçabilité des produits industriels préemballés. Il préconise l’utilisation de codes d’identification produits plus détaillés.
En effet, les traditionnels codes-barres à 13 chiffres — qui sont les plus répandus — ne permettent pas de contenir le numéro de lot d’un produit. Le CNC souligne également qu’il arrive souvent qu’un produit change de recette mais sans changer de code-barres, de sorte qu’un même code-barres puisse désigner en réalité plusieurs produits semblables, mais de compositions différentes.
Remplacer les codes-barres par des QR Codes
L’une des solutions avancées par le CNC serait d’abandonner le code-barres à 13 chiffres, au profit d’un code plus long pouvant contenir des informations sur les lots ou des codes 2D, tels que les QR Codes, qui permettent de fournir d’avantage d’informations, jusqu’à 2335 caractères.
Ces technologies existent déjà, il suffirait juste d’imposer à la filière de les utiliser comme c’est le cas pour la filière pharmaceutique. Une directive européenne (2001/62/UE) impose en effet qu’à partir du 9 février 2019, l’ensemble des boîtes de médicaments commercialisés soient équipées d’un système de traçabilité « à la boîte ». Chaque boîte portera ainsi un numéro unique d’identification, ce qui permettra de connaître le jour et la personne à qui elle a été vendue.
Le Conseil national de la consommation souligne que « la mise en œuvre de codes-barres plus longs, ou 2D, sera onéreuse pour l’ensemble des acteurs professionnels en raison du remplacement nécessaire des logiciels et des matériels de logistique et de caisse.
Elle réclamera également des délais importants de mise en œuvre, et elle suppose naturellement la coopération de l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur ajoutée pour que l’information puisse circuler. »
Mais pour le CNC, « il s’agit toutefois de la seule manière d’améliorer réellement la traçabilité des produits et notamment de permettre une identification par lots, voire à l’unité. »
À plus long terme, le Conseil de la consommation estime qu’un consommateur pourra, en scannant QR Code d’un produit avec son téléphone portable, obtenir des informations fiables sur le produit, ses caractéristiques de production et de consommation, sa date limite de péremption, et donc voir s’il fait l’objet d’un rappel sanitaire.
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Yalayolo Magazine