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La 22ème conférence internationale sur le Sida/VIH s’ouvre ce lundi 23 juillet 2018 à Amsterdam (Pays-Bas).
Scientifiques, ONG, politiques et militants se réunissent pour une semaine pour faire un bilan sur la lutte contre cette maladie, sachant que 36,9 millions de personnes vivent avec le virus VIH actuellement, selon les chiffres de l’ONU.
A la veille de cette grand-messe, le chercheur et ancien dirigeant du fonds mondial de lutte contre le sida, Mark Dybul a déclaré à l’agence AFP que la lutte contre le Sida/VIH dépend principalement des financements:
« Nous allons avoir des problèmes si nous n’avons pas davantage d’argent. »
L’Onusida, l’instance en charge de la lutte contre le Sida à l’ONU, a avancé qu’il manquait 7 milliards de dollars par an pour que cette maladie — qui a causé la mort de 940.000 personnes à travers le monde en 2017 — ne constitue plus une menace pour la santé publique mondiale en 2030.
La communauté scientifique et les associations redoutent en fait une baisse des financements dans la lutte contre le Sida/VIH, car le président américain Donald Trump a annoncé des coupes budgétaires dans le domaine, même si ces dernières n’ont pas encore été approuvées par le Congrès américain.
Si elles le sont, elles devraient avoir un impact non-négligeable sur le financement dans la lutte contre cette épidémie, puisque les Etats-Unis ont toujours été le premier pays contributeur en la matière.
Selon les données du Fonds mondial de la lutte contre le Sida, les Etats-Unis ont promis près 1,5 milliard de dollars — 1,43 milliards de dollars plus exactement — pour 2019.
A titre de comparaison, la Suède, deuxième contributeur en la matière, a promis de donner 800 millions de dollars pour 2019.
L’Américain Mark Dybul craint ainsi que « le monde ne perdre le contrôle de l’épidémie » et qu’elle reparte à la hausse, si, à ce manque de financement s’ajoute une explosion des nouvelles infections à cause de la croissance démographique dans les régions du monde les plus touchées comme l’Afrique de l’Ouest et centrale, l’Asie centrale etc.
Selon Aurélien Beaucamp, président de l’association AIDES interrogé par la radio RFI, « ce qui manque aujourd’hui, c’est un leadership politique », en ajoutant « et cela passe par une véritable volonté d’augmenter les financements internationaux, avec en priorité l’augmentation du Fonds mondial. Cet outil a montré son efficacité depuis 16 ans. »
La conférence de reconstitution du Fonds mondial aura lieu fin 2019 en France et c’est à ce moment-là que les montants alloués seront révélés.
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Yalayolo Magazine